Frelon asiatique, écrevisse américaine, jussie des marais…comment limiter la prolifération des espèces exotiques envahissantes ?

Frelon asiatique, écrevisse américaine, jussie des marais… les espèces exotiques envahissantes sont de plus en plus nombreuses en France. Les moyens mis en œuvre pour y faire face s’avèrent compliqués et coûteux.
On en recense environ 500 en France, 1.000 en Europe : les espèces exotiques envahissantes (EEE, végétales ou animales) sont introduites par l’homme, volontairement ou involontairement, hors de leur aire de répartition naturelle. Elles se plaisent tellement sous nos climats qu’elles finissent par appauvrir la faune et la flore locales. L’Hexagone est particulièrement vulnérable, mais moins que les territoires d’Outre-mer, où, sur des écosystèmes fragiles, leur impact est plus fort et plus visible.
Des espèces exotiques devenues invasives
L’homme a de tout temps transporté des plantes et des animaux d’un continent à l’autre. Dès le XVIIIe siècle, les jardins botaniques et parcs d’acclimatation accueillent de nombreuses espèces exotiques. En 1847, la renouée du Japon est primée lors d’un concours de beauté horticole ; aujourd’hui, on peine à l’arracher tant ses racines sont profondes. Le flux grossit après-guerre, porté par l’intensification des échanges internationaux. Depuis (…)