Inceste: quand le parent qui protège son enfant n’est pas écouté

Des associations et avocats affirment que les magistrats tranchent majoritairement en défaveur du parent, bien souvent la mère, qui décide d’agir et de dénoncer la situation.
Une «incroyable imprudence», une «décision incompréhensible»… Dans les titres de presse, les adjectifs abondent pour s’indigner du drame des «mères protectrices». Elles ont porté plainte contre leur conjoint, à qui elles reprochent d’avoir agressé sexuellement leur enfant. Et contre toute attente, la justice ne les croit pas et leur retire la garde.
Ces situations ne sont pas de rares faits divers, d’après certaines associations et professionnels formés aux violences sexistes et sexuelles. Tous assurent que dans la majorité des cas, la justice tranche en défaveur des parents qui cherchent à protéger leur enfant. Selon eux, ce processus est systémique, mais encore méconnu du grand public.
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Un système défavorable aux «mères protectrices»
Plusieurs mamans ont pourtant choisi de médiatiser leurs affaires pour dénoncer cette machine infernale. On peut citer l’exemple de Priscilla Majani, rendue célèbre par le hashtag de soutien #J’auraisfaitcommeelle en décembre …