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Journée mondiale de la prématurité : « La présence parentale est vraiment un soin en soi »

Journée mondiale de la prématurité : « La présence parentale est vraiment un soin en soi »
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C’est après avoir accouché de son fils à presque sept mois de grossesse que Charlotte Bouvard fonde l’association SOS Préma, en 2004. Seize ans plus tard, l’organisation a aidé plus de 800 000 familles, et continue de se battre pour les nouveaux-nés, et leur famille. Interview, à l’occasion de la journée mondiale de la prématurité. 

ELLE. Sur quels axes de travail se concentre SOS Préma ? 

Charlotte Bouvard. D’abord, il y a l’aide et le soutien aux familles, à travers un numéro vert tenu par une pédiatre, une psychologue, une puéricultrice et des parents formés. Nous avons 70 antennes en France, et on distribue 50 000 guides par année, puisqu’on compte environ 60 000 naissances prématurées (enfants nés avant 37 semaines d'Aménorrhée). Ensuite, il y a la partie formation du personnel soignant : nous organisons depuis 2010 des journées de formation très intéressantes, avec des parents qui témoignent auprès des professionnel·les. C’est de la pratique réflective : les parents expliquent ce qui leur a manqué, comment ils ont vécu les choses, on aborde le deuil périnatal. C’est extraordinaire, car les soignant·es ont en face d’eux les effets directs de leurs soins, et cela permet de faire évoluer les choses dans le bon sens. Enfin, nous faisons du lobbying, nous portons la voix du terrain, notamment auprès de l’équipe du secrétaire d’État chargé de l’Enfance et de la Famille . En 2006 on a fait allonger le congé...

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