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La «noyade sèche» des enfants, cette mort à retardement qui n’existe pas

La «noyade sèche» des enfants, cette mort à retardement qui n’existe pas
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L’idée est honnêtement terrifiante. Mais rassurez-vous.

Dans la jungle des publications internet destinées aux parents, l’arrivée de l’été est marquée par quelques motifs récurrents: le casse-tête de la garde pendant les vacances scolaires, le rappel à cette déchirante réalité («Vous ne passerez que dix-huit étés avec vos enfants») et, plus angoissant encore, les mises en garde contre ce que l’on appelle la «noyade sèche».

«Juste un rappel pour les parents de jeunes enfants», pouvait-on lire dans un récent message posté sur Facebook dans cette dernière catégorie. «La “noyade sèche” ou “noyade secondaire” est rare, mais elle existe. Restez vigilants!» Autre avertissement: «L’été est là, soyez PRUDENTS! La noyade sèche est une réalité.»

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Les histoires de noyade sèche qui circulent chaque année depuis au moins une décennie –mais avec une fréquence accrue depuis 2017– décrivent des nageurs enfants qui vont sous l’eau et en ressortent en crachotant. Ils semblent aller bien quand ils quittent la piscine ou la plage, mais après plusieurs heures ou jours, ils développent soudainement des symptômes comme la fatigue, la fièvre, …

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