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La pornographie court-circuite les fantasmes adolescents

La pornographie court-circuite les fantasmes adolescents
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Avec l’avènement d’internet, la part d’ados confrontés à ce type de contenus a fortement progressé. Non sans conséquences.

Dès 2003, Gérard Bonnet, professeur en psychologie et psychanalyste, posait la pornographie comme un «défi à la pudeur». Elle s’impose aujourd’hui plus largement comme un «défi pour la construction de la sexualité adolescente».

Jusqu’à très récemment, en France, ce sujet n’a pas été véritablement pris au sérieux. Et même si le gouvernement actuel s’est exprimé pour déplorer l’accès des jeunes aux contenus pornographiques, s’il a manifesté son intention de mieux le réguler, si ce n’est l’empêcher, le projet n’a pour l’heure débouché sur une aucune mesure concrète.

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D’un usage prohibé à la libération sexuelle, la pornographie semble, dans notre environnement numérique contemporain, ne plus connaître aucune limite. Sur la toile, les sites pornographiques fleurissent, et sont d’ailleurs les plus représentés (et les plus consultés) avec des centaines de millions de pages, qui ne manquent pas de s’insinuer dans des recherches anodines à travers les fenêtres pop-up. De sorte que, sans même le rechercher, l’œil semble …

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