Le réalisateur d’«Un métier sérieux» n’est pas prof, et ça se voit
Souvent convaincant quand il parle médecine, Thomas Lilti tombe, avec son dernier film, dans des écueils indignes de lui.
Hippocrate (le film et la série), Médecin de campagne, Première année: après avoir passé une dizaine d’années à parler de médecins à l’écran, Thomas Lilti a vraisemblablement eu besoin de changer d’air et d’explorer d’autres univers –ce qu’il n’a jamais manqué de faire en tant que simple coscénariste. Avec son casting cinq étoiles, Un métier sérieux promettait de porter un regard acéré sur l’Éducation nationale et les gens qui la portent. Mais au bout du compte, le résultat est assez frustrant.
C’est en tout cas mon point de vue de prof. Mais est-on vraiment le mieux placé pour juger une œuvre de cinéma lorsque l’on est soi-même un peu le sujet? Il est vrai que lorsque l’on est directement concerné par un film, la moindre inexactitude peut suffire à faire bondir de son siège, ou en tout cas à être déconcentré.
Abonnez-vous gratuitement à la newsletter quotidienne de Slate.fr et ne ratez plus aucun article!
Je m’abonne
J’ai soupiré à plusieurs reprises devant Un métier sérieux (en tout cas intérieurement, car je suis un spectateur poli): je pense en effet que les erreurs factuelles du film et le mauvais positionnement de …
