Pneumonies infantiles: pourquoi il ne s’agit pas d’une nouvelle pandémie

Alors que l’OMS s’inquiète d’une flambée des cas dus à la bactérie Mycoplasma pneumoniae chez les enfants chinois, on constate aussi une hausse en Europe.
Le 22 novembre dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tirait la sonnette d’alarme et demandait davantage de transparence à la Chine face à une forte augmentation de cas de maladies respiratoires et notamment de pneumonies chez les enfants. Une explosion telle que le 28 novembre, le quotidien chinois Global Times rapportait que l’hôpital de Pékin faisait face à un afflux de plus de 9.000 petits patients par jour.
Évidemment, chat échaudé craint l’eau froide, on a pu redouter un scénario comme celui d’il y a quatre ans avec l’émergence d’un virus capable de susciter une nouvelle hécatombe pandémique. Pourtant, les éléments d’informations que nous avons pu recouper sont rassurants: pas de nouvel agent pathogène en vue, mais plutôt un mix de plusieurs virus respiratoires dont ceux du Covid-19, des bronchiolites, de la grippe et d’infections bactériennes au Mycoplasma pneumoniae, un agent infectieux qui cause des épidémies de manière récurrente dans le monde, tous les trois à sept ans.
Le relâchement des mesures barrières après trois ans, un possible rôle du SARS-CoV-2 sur l’immunité des enfants ainsi, qu’une résistance accrue de la …