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À une époque pas si lointaine, les écoliers buvaient du vin à la cantine

À une époque pas si lointaine, les écoliers buvaient du vin à la cantine
Publié le , mis à jour le

Il faut attendre Pierre Mendès France et son amour du lait pour que les jeunes élèves tricolores se dégrisent.

In vino veritas. La vérité est dans le vin… et la vérité ne sort-elle pas de la bouche des enfants? Dans la première moitié du XXe siècle, le sang de la terre est bien représenté sur les tables des cantines scolaires.

Passent alors entre les doigts potelés de marmots d’une dizaine d’années des gobelets de vin dont la consommation donne droit à des bons points estampillés de la figure austère de Louis Pasteur. Le scientifique avait consacré le vin comme «la plus saine et la plus hygiénique des boissons» en 1866, devenant ainsi la figure de proue de l’industrie viticole française. Et ce sont les écoliers qui trinquent.

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Vin sur vingt

Nous parlons ici d’une autre époque: celle d’une France rurale, enchâssée sur ses traditions, encore convalescente de la Grande Guerre. En 1918, on consommait encore 170 litres de vin par an et par habitant. Les ménages français sont convaincus que la boisson est autant un fortifiant qu’un désinfectant: on dit notamment du vin qu’il «tue le ver».

Les enfants attablés avec leurs parents …

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