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Comment fait-on des fruits confits ? Reportage chez un confiseur

Comment fait-on des fruits confits ? Reportage chez un confiseur
Publié le , mis à jour le

Dans la ville de Nostradamus, Pierre Lilamand confise les fruits selon un savoir-faire hérité de son aïeul Marius, fondateur de la fabrique en 1866.

La Saint-Jean approche. L’été est déjà au zénith à Saint-Rémy de Provence. Les Alpilles ont la couleur de l’ardoise. La vigne fouettée par le mistral affiche un vert insolent et sans l’eau des montagnes, drainée par les canaux, les prés de la Crau auraient la couleur de la paille. Dans la cour de la fabrique des fruits confits Lilamand, dans l’ombre d’un platane, les ouvriers pèlent des poires d’un vert tendre. La bâtisse en pierre de taille a été érigée à une époque où le bruit des voitures passantes ne troublait la quiétude de ce lieu chargé de souvenirs. C’était en 1866, à la fin du second empire. Marius Lilamand, un pâtissier de Saint-Rémy-de Provence, commençait à confire des fruits. Trois siècles plutôt, le docteur Michel de Nostredame, Nostradamus pour l’éternité, lui aussi natif de la ville, écrivait son "traité des confitures" qui a plus fait pour le bonheur de l’humanité que ses prophéties.

Confire les fruits : un savoir-faire familial

Pierre Lilamand, le cheveux poivre et sel, mêle un soupçon d’espièglerie dans le regard et le sourire (...)

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