Jean Imbert : « Mes trois ingrédients pour pimper une recette : fleur de sel, agrume, huile d’olive »

Ses produits phare, sa conscience écologique… Discussion avec le chef Jean Imbert sur la plage Nespresso, sur la Croisette.
C’est un instant de calme en plein tourbillon cannois. Sur la Croisette, comme tous les ans, Nespresso a pris ses quartiers et posé ses cafetières sur la plage, le temps du Festival de Cannes. Cette année encore, le spécialiste du café a fait appel au chef Jean Imbert, pour présenter en avant-première sa collection compostable, faite à base de papier. A cette occasion, Jean Imbert a cuisiné un dîner végétal, avec un véritable pot de fleurs en apéritif, dans lequel trônaient des carottes et radis, mais avec une twist dans la sauce qui rendait ce plat délicieux, avant d’entamer un pâté en croûte 100% tomate. Quelques minutes avant de passer à table, nous avons discuté conscience écologique et voyages culinaires avec Jean Imbert. Rencontre.
ELLE. Quels changements avez-vous opérés depuis vos débuts pour une cuisine plus consciencieuse ?
Jean Imbert. Il n’y a pas vraiment de changements. J’ai voulu faire ce métier parce que j’ai toujours été passionné par les produits à la base. Mes parents m’amenaient tout le temps faire le marché, on n’a jamais eu de produits transformés à la maison. On achetait des tomates, ma mère faisait des soupes et des salades, ma grand-mère aussi évidemment. Donc quand on est cuisinier, la conscience écologique, est-ce que c’est prendre l’avion ou pas, ou travailler des…