L’Airfryer, un ustensile pas aussi sain qu'il n'en a l'air ?
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Une étude de l’Université de Gazi en Turquie révèle que l’Airfryer produit plus d’acrylamide qu’une friteuse traditionnelle, une substance soupçonnée d’être cancérogène par l’OMS.
L’Airfryer, adjuvant de l’alimentation diététique
Tout est dit dans son nom. Cet appareil électroménager permet de frire avec de l’air chaud sans avoir recours à l’ajout de matières grasses telles que l’huile de tournesol. Même si cette dernière a des bienfaits lorsqu’elle est consommée sans excès. Alors on laisse son imagination — et les recettes — nous porter pour réaliser grand nombre de plats qu’on cuisine sans se soucier des matières grasses additionnelles. Le marketing de l’Airfryer repose essentiellement sur cet argument santé, minceur, voire sur la culpabilité alimentaire.
L’Airfryer a d’autres qualités manifestes. Il permet de cuire plus rapidement, tout en étant moins imposant qu’un four afin d’être placé facilement dans une petite cuisine. Plein d’arguments qui font de lui un incontournable.
Fred Van Der Weij, un ingénieur néerlandais, a créé cette machine en 2006, présentée au public seulement en 2010. Ce fut un succès fulgurant et mondial. Des instagrammeuses comme @airfryer_nanie_and_co ou @airfryergirluk, spécialisées uniquement autour de la promotion et l’invention de recettes adaptées à l’appareil, cumulent des milliers d’abonnés. Des recettes alléchantes et parfois insolites comme un burger...