Les hommes préhistoriques n’étaient pas carnivores
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Contrairement au récit traditionnel du chasseur-cueilleur, tous les hommes préhistoriques ne se nourrissaient pas principalement de viande. Il y a 9.000 à 6.500 ans dans les Andes, le régime alimentaire d’un groupe d’humains était en majeur partie composé de plantes selon une étude publiée dans PLOS One, relayée par Discover.
Vingt-quatre squelettes ont été étudiés par le professeur en archéologie Randy Haas sur les sites funéraires péruviens de Wilamaya Patjxa et Soro Mik’aya Patjxa. L’analyse de la composition chimique des os et des dents a montré que ces individus se nourrissaient à 80% de plantes et 20% de viande.
L’étude souligne également la présence de restes de tubercules séchés sur les dents des ossements. Ces racines, équivalentes à la pomme de terre d’aujourd’hui, étaient alors leur principale source d’alimentation.
Et ils ne sont peut-être pas les seuls. Des peuples aborigènes australiens auraient été les premiers à utiliser des outils en pierre pour cuisiner des végétaux comme des racines, des tubercules et des tiges de palmiers.
L’importance des végétaux pour le développement humain
Si la viande fournissait des apports énergétiques conséquents, les plantes, elles, étaient une source importante de glucides, essentiels au bon fonctionnement du cerveau humain. En participant à l’équilibre nutritionnel des hommes préhistoriques, ces plantes ont notamment permis le…