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L’hyperphagie nocturne, à la croisée des troubles alimentaires et des troubles du sommeil

L’hyperphagie nocturne, à la croisée des troubles alimentaires et des troubles du sommeil
Publié le , mis à jour le

Quand se lever pour manger la nuit devient pathologique, les répercussions peuvent être lourdes.

«La plupart du temps, les crises se déclenchent durant mes insomnies. Je me couche vers minuit, et vers 4h ou 5h, si je ne dors pas, que j’angoisse ou que je m’ennuie, je me dis que je dois aller manger. Je prends tout ce qui me passe sous la main: un yaourt, un reste de pâtes froides, une giga-assiette de céréales…», énumère Clotilde, 20 ans.

Pour la jeune femme, ces escapades de nuit ne sont ni exceptionnelles, ni anecdotiques: à la croisée des troubles alimentaires et des troubles du sommeil se trouve l’hyperphagie nocturne, qui consiste à se lever la nuit pour manger de manière boulimique.

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L’hyperphagie se distingue toutefois de la boulimie par l’absence de comportements compensatoires, c’est-à-dire que la personne ne cherche pas à limiter les effets de la prise alimentaire, que ce soit par la régurgitation, par des restrictions ou par une activité physique.

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