Moi, le «Dry January» c’est toute l’année et depuis quinze ans!
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[BLOG You Will Never Hate Alone] J’ai bu, je ne bois plus mais si je buvais encore, pas sûr que j’aurais été un grand adepte de ce concept.
Il y eut une époque dans ma vie où je buvais. Buvais-je beaucoup? Je ne saurais le dire. Malgré tout, il me semble que oui. Selon les critères d’aujourd’hui, sans être complètement alcoolique, je devais boire plus que de raison. Je buvais des alcools forts. Je buvais de la bière. Je buvais du vin. Était-ce tous les jours? Là aussi, je ne saurais être affirmatif, mais il se peut fort bien que oui même si, en certaines circonstances, j’ai probablement passé des journées entières sans toucher une goutte d’alcool.
Pourquoi buvais-je? Pourquoi boit-on? Chacun trouvera dans son expérience personnelle une réponse appropriée à cette question, mais en ce qui me concerne, je buvais d’abord parce que, dans la naïveté de ma jeunesse, j’associais la littérature avec l’alcool, et ayant fait vœu de marcher dans les pas de Fitzgerald, de Faulkner, de Malcolm Lowry, de tant d’autres encore, si je voulais être à la hauteur de cette espérance, il me fallait boire.
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