Ce facteur étonnant augmenterait le risque d’anxiété et de dépression chez les jeunes

Suivre des études supérieures affecte la santé mentale des jeunes, selon une nouvelle étude britannique.
Le mal-être de la jeunesse ne cesse de préoccuper les autorités scientifiques. Le tabou sur la santé mentale des enfants et adolescents s’est progressivement levé ces dernières années, dans le sillage de la crise sanitaire liée au Covid-19 – avec des chiffres alarmants. En effet, 43 % des étudiants se considèrent en dépression, contre 26 % avant la pandémie, selon une grande étude menée par l’Université de Bordeaux et publiée en mars 2023.
Au-delà de la crise du coronavirus, d’autres facteurs pèsent sur le moral des jeunes. Selon une nouvelle enquête réalisée par des chercheurs de l’University College de Londres (UCL), publiée dans « The Lancet Health », les jeunes suivant des études supérieures seraient confrontés à un risque plus élevé de dépression et d’anxiété que leurs pairs qui ne fréquentent pas les bancs de l’école. Un constat d’autant plus édifiant que cette différence disparaît à l’âge de 25 ans.
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Pression académique et financière
Les chercheurs ont recueilli les données de plusieurs études sur les jeunes en Angleterre. La première concernait 4 832 personnes nées entre 1989 et 1990, âgées de 18 à 19 ans en 2007. Les 6 128 participants de la deuxième étude, nés entre 1998 et 1999, étaient…