Food noise : comment mieux l'apprivoiser ?
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Le bruit alimentaire désigne ces pensées liées à la nourriture, incessantes et envahissantes. Comment mieux le gérer, pour améliorer sa santé mentale et physique ?
Troubles alimentaires, régimes alimentaires de plus en plus nombreux et variés, effets secondaires à certains traitements : le food noise touche différents profils de personnes. Il désigne ces pensées parasites, en fond, qu'il est presque impossible de stopper. « De nombreuses personnes ne se rendent pas compte de l’espace que ces pensées occupent dans leur cerveau jusqu’à ce qu’elles commencent à disparaître », explique Rachel Goldman, psychologue spécialisée dans le comportement alimentaire au site « National Geographic ». Totalement décorrélé de la sensation de faim, le terme a fait l'objet d'une étude en 2023, qui le définit comme « des ruminations et une préoccupation obsessionnelle à l’égard de la nourriture ». D'après Susan Albers, psychologue clinicienne et autrice de l’ouvrage « Manger mieux... en pleine conscience », « les individus confrontés à beaucoup de "bruit alimentaire" peuvent passer 80 à 90 % d’une journée à penser à la nourriture. »
Conséquences sur la santé
Le bruit alimentaire a des répercussions sur la santé physique et mentale, pouvant même altérer la qualité du sommeil. « Il peut aussi mener à un sentiment de culpabilité ou de honte par rapport à l’alimentation, ainsi qu’à des pensées anxieuses », affirme Rachel...