Le ghosting peut-il vraiment partir d’une bonne intention ?
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Le ghosting fait souffrir et ses victimes le jugent difficilement excusable. Mais une récente étude soutient qu’il ne naîtrait pas d’une véritable intention de blesser son interlocuteur.
Qui ne s’est pas déjà fait ghoster ? Difficile de dater de nos jours sans avoir fait l’expérience de ce silence blessant. Le ghosting, c’est cette façon qu’ont les célibataires de mettre fin à une relation soudainement, en arrêtant toute communication et sans donner aucune explication. L’émergence des applications de rencontres a rendu la pratique banale. Selon une étude américaine menée en 2023, 84 % des membres de la génération Z et des millennials en ont déjà souffert. Mais la violence psychologique que représente ce comportement n’est pas à prendre à la légère. Le fait de disparaître du jour au lendemain, sans jamais plus donner de nouvelles, peut s’avérer destructeur, avec des conséquences sur le long terme.
Selon une nouvelle étude publiée dans le Journal of Experimental Psychology, les ghosteurs n’agiraient pas seulement pas lâcheté ou par malveillance (cela peut être le cas de personnes manipulatrices). En fait, l’étude rapporte que les personnes qui coupent le contact de manière « attentionnée ». Hein ? Quoi ?
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« Le ghosting laisse une plaie ouverte, pas l’honnêteté »
Dans un article du « HuffPost » britannique,...