Les hommes peuvent-ils être « fontaines » ?

Objet de dégoût ou de fascination, le squirting est entouré de croyances, dont celle de n’être réservé qu’aux femmes. Mais des témoignages et une étude sur le sujet montrent que les hommes pourraient, eux aussi, être « fontaines ».
Mercredi 12 mars, TMC a diffusé « 1h30 d’orgasme », le nouveau documentaire de la journaliste Maïa Mazaurette qui explore les secrets de la jouissance. Parmi les témoignages qui ponctuent le programme : celui de Quentin, un ancien militaire de 36 ans. Évoquant le plaisir prostatique, il raconte comment il a découvert le squirt masculin : « J’ai même découvert qu’on pouvait être ‘homme fontaine’. La première fois que ça m’est arrivé, ça m’a vraiment surpris. C’est le même mécanisme que pour la femme. »
Qu’est-ce que le squirting ?
L’expression « fontaine » désigne l’éjaculat liquide et incolore qui peut être expulsé en jet par l’urètre (d’où le nom de squirt) sous l’effet d’une stimulation sexuelle. Les personnes qui l’expérimentent peuvent être surprises par son abondance : parfois plus de 150 ml !
Provenant de la vessie, sa composition est similaire à celle de l’urine, en moins concentrée toutefois : urée, créatinine et acide urique. Cette réaction et l’orgasme sont deux phénomènes distincts : il est possible de squirter sans jouir et de jouir sans squirter.
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