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Ménopause, syndrome du nid vide, sexualité... Maïtena Biraben raconte sa cinquantaine sans tabou

Ménopause, syndrome du nid vide, sexualité... Maïtena Biraben raconte sa cinquantaine sans tabou
Publié le , mis à jour le

A 56 ans, Maïtena Biraben lance un nouveau média et sort un livre, « La femme invisible », un manifeste des possibles après 50 ans. La femme, une fois ménopausée arriverait en bout de course, pleurerait le départ de ses enfants, cèderait au jeunisme ? Pour la productrice, le discours est archaïque. À 50 ans, les femmes ont enfin la liberté de libérer cette force invisible qui sommeille en elles. Entretien.  

ELLE. Qu’est-ce qui vous énerve aujourd’hui dans le récit que l’on fait des femmes de plus de 50 ans ?  

Maïtena Biraben. Ce que je veux changer, c’est le récit politique sur les femmes ménopausées. On est 9 millions de femmes, qu’on imagine en train de tricoter avec un plaid. On a une implication dans tous les niveaux de la société (politique, social, économique…) et on est racontées comme totalement absentes.  

Une femme est vue comme la promesse d’avoir des enfants. Quand cette promesse de production disparaît, que sommes-nous ? Pourtant, la cinquantaine, c’est le moment de la liberté. On a les moyens, la santé, parfois l’argent. Le fait de ne plus avoir à « produire » quelque chose nous donne le temps et l’espace de devenir qui nous sommes. 

Lire aussi :  Périménopause, ménopause, postménopause : comment les différencier ?

ELLE. La femme de cinquante ans et plus est-elle vouée à devenir invisible ?  

M.B. La femme invisible, c’est celle qu’on ne raconte plus mais aussi celle qui est à l’intérieur de nous...

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