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Protections menstruelles : pourquoi les tests avec du sang sont indispensables

Protections menstruelles : pourquoi les tests avec du sang sont indispensables
Publié le , mis à jour le

La capacité d’absorption des protections hygiéniques, généralement testée avec de l’eau ou une solution saline, serait surestimée par les fabricants, selon une étude américaine publiée début août.

Les protections hygiéniques seraient moins absorbantes qu’on ne le pense. C’est ce que révèle une étude récente, menée par des chercheuses de l’université de la santé et des sciences de l’Oregon à Portland, aux États-Unis. Pour la première fois, des scientifiques ont testé des produits menstruels avec du sang humain. Des tampons, serviettes, cups, disques et culottes menstruelles ont été passés au crible en laboratoire, à l’aide de concentrés de globules rouges humains périmés, rapportent les autrices de l’étude, dans la revue «  BMJ Sexual and Reproductive Health ».  

Objectif, mesurer la capacité maximale d’absorption de ces protections intimes. En effet, ces produits sont traditionnellement testés par les fabricants avec une solution saline ou de l’eau. Pourtant, ces liquides ne ressemblent en rien au sang menstruel, plus visqueux et composé de cellules sanguines, de sécrétions et de tissus de la muqueuse de l’endomètre, affectant l’imbibition, précise « The Guardian ». De plus, aucune norme industrielle n’existe pour encadrer ces tests, à l’exception des tampons hygiéniques, en raison des nombreux scandales liés au syndrome du choc toxique, ayant éclaté ces dernières années, indique un <a href="https://www.eurekalert.org/news-releases/997629" target="_blank" rel="noopener"…

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