Qu’est-ce que l’hospitalisme, aussi appelé « syndrome des pouponnières » ?

Dans son entretien à « Libération », ce lundi 7 avril, Catherine Vautrin a évoqué les risques de syndrome d’hospitalisme chez les très jeunes enfants placés. Ce syndrome, dit « des pouponnières », peut entraîner une régression mentale.
Alors qu’une commission d’enquête parlementaire rend un rapport très attendu sur la protection de l’enfance ce mardi 8 avril, Catherine Vautrin, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, a détaillé la veille dans « Libération » un plan d’action du gouvernement. Dans son interview, elle évoque un syndrome peu connu du grand public et pourtant très surveillé par les professionnels de la petite enfance : l’hospitalisme.
Aussi appelé « syndrome des pouponnières », ce trouble peut intervenir chez les tout-petits quand ils ne sont pas assez stimulés. Concrètement, il s’agit d’une régression mentale que développent des jeunes enfants séparés brusquement ou longuement de leurs parents et hospitalisés pendant de longues périodes.
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L’hospitalisme a été théorisé après la Seconde Guerre mondiale quand de très nombreux jeunes orphelins étaient placés dans des environnements où le personnel, débordé, n’avait pas le temps de s’occuper d’eux.
Seul remède : retrouver une stabilité affective
Seuls dans le cadre froid et médicalisé de l’hôpital - d’où le nom « hospitalisme », de nombreux...
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