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Anne Hidalgo, le coup de gueule

Anne Hidalgo, le coup de gueule
Publié le , mis à jour le
Une déclaration faite mardi par la maire de Paris, Anne Hidalgo, sur la « baignabilité » de la Seine, a fait réagir. Parfois avec un certain agacement.
C'est l'un des grands feuilletons de l'avant Jeux olympiques de Paris 2024 : la Seine sera-t-elle suffisant propre pour la tenue des épreuves qui doivent s'y dérouler durant l'évènement qui se tiendra dans la capitale du 26 juillet au 11 août ? Les responsables politiques de tous bords ont déjà donné leur avis sur le sujet certains assurant notamment qu'il n'y aurait aucun problème et qu'ils donneraient eux-mêmes l'exemple en s'immergeant dans le fleuve. Invitée à s'exprimer là-dessus ce mardi, Anne Hidalgo a redit sa confiance. Et cela comme à en agacer certains.

« Je sais, il y a encore plein de gens sceptiques qui font 'gnagnagna, gnagnagna'. Alors tous les 'gnagnagna', je vous le dis, oui on va nager. Préparez-vous à dire : 'Ah bah quand même, elle l'a fait'. On est en train d'y travailler, autour de la semaine olympique, pour préparer ce plongeon. [...] Ça va être un grand moment et je pense qu'une fois cet exercice fait, les Parisiens et Parisiennes seront convaincus que la Seine est un fleuve dont on prend soin. » Ainsi s'est exprimée Anne Hidalgo mardi, dans le cadre de l'inauguration de la piscine Georges-Vallerey, à Paris.

« Qu'ils aillent se baigner. On verra dans quel état ils en reviennent »


Toujours prompt à partager son point de vue tranché sur les sujets du moment, Bertrand Latour a ainsi sauté sur l'occasion et saisi la perche qui lui était tendue ce mercredi sur la chaîne L’Équipe, pour s'en prendre à Anne Hidalgo, et aux politiques en général. « Ils commencent à me gonfler tous ces politiques à nous parler de plongeon, pas de plongeon. Qu'ils y aillent, qu'ils aillent nager et qu'on n'en parle plus. Le feuilleton a un peu trop duré. Qu'ils aillent se baigner. On verra dans quel état ils en reviennent. [...] Et je n'ai pas dit 'qu'ils se noient'. »

À la décharge de la maire de Paris, ce n'est pas elle qui a remis le sujet sur la table hier, puisqu'elle ne faisait que répondre à la question d'un journaliste. Il faudra encore quelques semaines de patience avant que les politiques prennent leurs responsabilités, leurs maillots, et sautent dans la Seine.
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