Argentine-Maroc, l’Albiceleste porte plainte !
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La sélection argentine ne décolère pas face au scénario rocambolesque de son entrée en lice contre le Maroc aux JO de Paris 2024.
Ironie du sort, c’est dans un contexte alourdi dernièrement par les insultes aux Bleus d’une Argentine fraîchement sacrée en Copa America que l’Albiceleste a débuté mercredi son tournoi olympique contre le Maroc. Avec une relative hostilité du public de Geoffroy-Guichard à son encontre.
Au-delà de cette atmosphère électrique, le scénario même de la partie s’est révélé délirant, avec l’égalisation argentine au bout d’un temps additionnel à rallonge, à la 106e minute de jeu (2-2) – pour une réaction désastreuse hélas d’une partie des supporters marocains présents dans le Chaudron stéphanois.
Jets de pétards et invasion du terrain ont contraint l’arbitre, M. Nyberg, à rappeler les 22 acteurs aux vestiaires ; ce qui a pu être interprété comme une fin de match. Or, il n’en était rien. Après deux heures de pourparlers et de retour au calme – via l’évacuation du stade notamment – les officiels ont pu relancer la rencontre, pour trois minutes à peine, et surtout annuler via la VAR le but égalisateur des Argentins, entaché d’un hors-jeu.
Un « cirque encore jamais vu » selon le sélectionneur de l’Albiceleste Javier Mascherano. Pour un point de vue allègrement partagé en Argentine. « C'est malheureux ce que nous, Argentins, avons dû vivre aujourd'hui à Saint-Etienne, peste le président de la Fédération argentine de football (AFA) Claudio Tapia. Attendre près de deux heures dans les vestiaires pour que, après l'invasion du terrain de jeu par les spectateurs marocains et les violences subies par la délégation argentine, nos joueurs soient obligés de ressortir pour s'échauffer et continuer à jouer un match qui aurait dû être suspendu par l'arbitre principal, c'est vraiment une absurdité qui va à l'encontre des règles de la compétition. »
Et le patron de l’AFA d’ajouter, déplorant du reste le vol dans le vestiaire argentin de bijoux divers pour un préjudice estimé à plus de 50 000 euros: « En plus de cela, l'avis des capitaines des deux équipes qui ont compris qu'il ne fallait pas reprendre le jeu, n'a pas été entendu non plus. De la part de la Fédération argentine de football, nous avons déjà porté plainte auprès de la Commission disciplinaire de la Fifa afin que les mesures réglementaires pertinentes puissent être prises et qu'une sanction soit imposée en conséquence. »
Ironie du sort, c’est dans un contexte alourdi dernièrement par les insultes aux Bleus d’une Argentine fraîchement sacrée en Copa America que l’Albiceleste a débuté mercredi son tournoi olympique contre le Maroc. Avec une relative hostilité du public de Geoffroy-Guichard à son encontre.
Au-delà de cette atmosphère électrique, le scénario même de la partie s’est révélé délirant, avec l’égalisation argentine au bout d’un temps additionnel à rallonge, à la 106e minute de jeu (2-2) – pour une réaction désastreuse hélas d’une partie des supporters marocains présents dans le Chaudron stéphanois.
Jets de pétards et invasion du terrain ont contraint l’arbitre, M. Nyberg, à rappeler les 22 acteurs aux vestiaires ; ce qui a pu être interprété comme une fin de match. Or, il n’en était rien. Après deux heures de pourparlers et de retour au calme – via l’évacuation du stade notamment – les officiels ont pu relancer la rencontre, pour trois minutes à peine, et surtout annuler via la VAR le but égalisateur des Argentins, entaché d’un hors-jeu.
La Fifa appelée à se prononcer
Un « cirque encore jamais vu » selon le sélectionneur de l’Albiceleste Javier Mascherano. Pour un point de vue allègrement partagé en Argentine. « C'est malheureux ce que nous, Argentins, avons dû vivre aujourd'hui à Saint-Etienne, peste le président de la Fédération argentine de football (AFA) Claudio Tapia. Attendre près de deux heures dans les vestiaires pour que, après l'invasion du terrain de jeu par les spectateurs marocains et les violences subies par la délégation argentine, nos joueurs soient obligés de ressortir pour s'échauffer et continuer à jouer un match qui aurait dû être suspendu par l'arbitre principal, c'est vraiment une absurdité qui va à l'encontre des règles de la compétition. »
Et le patron de l’AFA d’ajouter, déplorant du reste le vol dans le vestiaire argentin de bijoux divers pour un préjudice estimé à plus de 50 000 euros: « En plus de cela, l'avis des capitaines des deux équipes qui ont compris qu'il ne fallait pas reprendre le jeu, n'a pas été entendu non plus. De la part de la Fédération argentine de football, nous avons déjà porté plainte auprès de la Commission disciplinaire de la Fifa afin que les mesures réglementaires pertinentes puissent être prises et qu'une sanction soit imposée en conséquence. »
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