logo Sports.fr

Bertrand Latour, le changement radical

Bertrand Latour, le changement radical
Publié le , mis à jour le
Nouvelle tête d'affiche du service des sports de Canal+, qu'il a rejoint l'été dernier, Bertrand Latour a vu sa vie basculer.
C’est à n’en pas douter le plus gros transfert médiatique de l’été dernier. Ancienne figure incontournable de la chaine L’Equipe, Bertrand Latour a fait le grand saut en rejoignant Canal+. S’il côtoyait auparavant des personnalités comme Olivier Ménard, Raymond Domenech et le regretté Didier Roustan, c’est désormais aux côtés de Hervé Mathoux, Laure Boulleau, Samir Nasri ou David Ginola que le journaliste sportif (33 ans) analyse l'actualité du football.

Les abonnés peuvent ainsi l’entendre dans le Canal Football Club, le dimanche soir, et le Canal Champions Club, les mardi et mercredi de Ligue des champions. Un changement radical pour lui. "C’était une semaine complètement folle, où ma vie a littéralement basculé, confirme-t-il dans Télérama. Quarante-huit heures après mes adieux à L’Équipe, j’étais déjà sur le plateau du CFC. Les jours précédents avaient été tellement vifs en émotions que je suis arrivé sans pression."

https://x.com/sports_fr/status/1891208118626857037

Bertrand Latour s'est fixé une seule règle


Si certains le voient comme le digne successeur de Pierre Ménès dans le rôle du sniper, le natif d’Albertville dit plutôt s’inspirer d’Eugène Saccomano, Vincent Moscato et Vincent Duluc. Mais il assume pleinement ce ton et cette franchise qui l’ont fait connaître. "Tout ce qu’on dit à la télé, on doit être capable de l’assumer devant les gens dont on parle. C’est ma seule règle", explique-t-il, conscient que son passage sur la chaîne cryptée a fait décoller sa cote de popularité.

"On me reconnaît davantage dans la rue, c’est vrai, reconnaît-il. Mais savoir bien parler du sport — si on considère que c’est mon talent — mérite-t-il un selfie, en comparaison de ce que font les grands champions ou les artistes ?" Sans doute pas. Mais cela confirme en tout cas que même sans avoir obtenu les droits TV de la Ligue 1, attribués à DAZN et beIN Sports pour 500 millions d’euros par an, Canal+ reste au centre du jeu télévisuel pour les mordus de ballon rond.
Publicité

Accessibilité : partiellement conforme