Bürki-Mélenchon, le clash
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La cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 n’a pas manqué de faire réagir la classe politique. Daphné Bürki ce dimanche a répondu aux remarques de Jean-Luc Mélanchon.
C’est une certaine folie des grandeurs qui s’est emparée des organisateurs de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024. Avec à l’arrivée un show des plus spectaculaires, et des tableaux qui ont pu ici et là susciter la polémique. Le responsable politique Jean-Luc Mélanchon notamment a pu s’émouvoir devant deux scènes: celle d’une Marie-Antoinette décapitée et celle de la reconstitution de la Cène – le dernier repas du Christ avec ses apôtres – avec des drag-queens puis l’arrivée au beau milieu d’un Philippe Katerine quasi-nu.
« La peine de mort et l’exécution de Marie-Antoinette sont d’un âge des punitions que nous ne voulons plus revoir », dixit le leader de la France Insoumise. Mais aussi: « Je n’ai pas aimé la moquerie sur la Cène chrétienne. Cela ne concerne pas tout le monde. Mais je demande: à quoi bon risquer de blesser les croyants ? Même quand on est anticlérical ! Nous parlions au monde ce soir-là… »
Directrice styliste et costumes de la cérémonie, Daphné Bürki, très émue à l’antenne en direct durant l’exécution des tableaux, a répondu à Jean-Luc Mélenchon et aux autres détracteurs ce dimanche matin sur le plateau de BFM TV. « C’est marrant, ceux qui réagissent un peu trop à chaud alors qu’il y a un immense respect de l’histoire de France et de l’histoire de l’olympisme et dont les deux piliers sont le sport et la culture. On est là pour essayer d’en faire un immense show sur six kilomètres », souffle l’ancienne animatrice TV.
« On a suivi le cours du fleuve et le cours de l’histoire. On passe devant la Conciergerie, ça dit qu’on va évoquer la Révolution française. Tout d’un coup, ça devient un spectacle avec du sourire aussi. Et puis Marie-Antoinette est devenue une icône pop. Elle fait partie de la pop culture. C’est intéressant de la traiter comme ça », ajoute-t-elle quant à la scène de la Conciergerie.
« Dans ce cas, on retire beaucoup de films, de pièces de théâtre, de représentations artistiques, réplique pour sa part Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture. J’ai voulu être très théâtral. On a poussé les maquillages, ça se voit que tout est en plastique. On a poussé le trait juste pour dire: "on est vraiment dans une représentation artistique", et pas dans une glorification de cet instrument de mort qu’était la guillotine. Evidemment. »
Quant à la Cène revisitée: « L’idée était de faire une fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe. Vous ne trouverez jamais chez moi une volonté de moquerie et de dénigrer qui que ce soit. J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Et aussi qui réaffirme les valeurs de notre République, liberté-égalité-fraternité. Par contre, si on utilise notre travail pour regénérer derrière ce moment d’union à nouveau de la division, de la haine alors qu’elle continue de progresser, alors ce serait très dommage. »
C’est une certaine folie des grandeurs qui s’est emparée des organisateurs de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024. Avec à l’arrivée un show des plus spectaculaires, et des tableaux qui ont pu ici et là susciter la polémique. Le responsable politique Jean-Luc Mélanchon notamment a pu s’émouvoir devant deux scènes: celle d’une Marie-Antoinette décapitée et celle de la reconstitution de la Cène – le dernier repas du Christ avec ses apôtres – avec des drag-queens puis l’arrivée au beau milieu d’un Philippe Katerine quasi-nu.
« La peine de mort et l’exécution de Marie-Antoinette sont d’un âge des punitions que nous ne voulons plus revoir », dixit le leader de la France Insoumise. Mais aussi: « Je n’ai pas aimé la moquerie sur la Cène chrétienne. Cela ne concerne pas tout le monde. Mais je demande: à quoi bon risquer de blesser les croyants ? Même quand on est anticlérical ! Nous parlions au monde ce soir-là… »
Directrice styliste et costumes de la cérémonie, Daphné Bürki, très émue à l’antenne en direct durant l’exécution des tableaux, a répondu à Jean-Luc Mélenchon et aux autres détracteurs ce dimanche matin sur le plateau de BFM TV. « C’est marrant, ceux qui réagissent un peu trop à chaud alors qu’il y a un immense respect de l’histoire de France et de l’histoire de l’olympisme et dont les deux piliers sont le sport et la culture. On est là pour essayer d’en faire un immense show sur six kilomètres », souffle l’ancienne animatrice TV.
Jolly regrette une forme de récupération politique
« On a suivi le cours du fleuve et le cours de l’histoire. On passe devant la Conciergerie, ça dit qu’on va évoquer la Révolution française. Tout d’un coup, ça devient un spectacle avec du sourire aussi. Et puis Marie-Antoinette est devenue une icône pop. Elle fait partie de la pop culture. C’est intéressant de la traiter comme ça », ajoute-t-elle quant à la scène de la Conciergerie.
« Dans ce cas, on retire beaucoup de films, de pièces de théâtre, de représentations artistiques, réplique pour sa part Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture. J’ai voulu être très théâtral. On a poussé les maquillages, ça se voit que tout est en plastique. On a poussé le trait juste pour dire: "on est vraiment dans une représentation artistique", et pas dans une glorification de cet instrument de mort qu’était la guillotine. Evidemment. »
Quant à la Cène revisitée: « L’idée était de faire une fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe. Vous ne trouverez jamais chez moi une volonté de moquerie et de dénigrer qui que ce soit. J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Et aussi qui réaffirme les valeurs de notre République, liberté-égalité-fraternité. Par contre, si on utilise notre travail pour regénérer derrière ce moment d’union à nouveau de la division, de la haine alors qu’elle continue de progresser, alors ce serait très dommage. »
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