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« Calme-toi, frère », Doumbè sévèrement critiqué

« Calme-toi, frère », Doumbè sévèrement critiqué
Publié le , mis à jour le
Depuis son combat perdu contre Baysangur « Baki » Chamsoudinov en mars dernier, Cédric Doumbè est ciblé par les critiques. Ce vendredi, il a de nouveau été pointé du doigt.
La pression est retombée bien plus rapidement qu'elle n'était montée. Après avoir « teasé » de la meilleure des manières le combat qui l'opposait à Baysangur « Baki » Chamsoudinov le 8 mars dernier à l'Accor Arena, Cédric Doumbè a perdu la rencontre après un K.-O. technique infligé contre lui par l'arbitre dans la troisième reprise. Victime d'une écharde, le combattant français a donc perdu le premier combat de sa carrière d'une manière pour le moins inattendue. Un peu plus de deux mois plus tard, Doumbè affronte l'Américain Jaleel Willis dans cette même Accor Arena de la porte de Bercy. Mais l'avant-match en a agacé certains.

Sur le plateau de la chaîne L’Équipe, le journaliste Bertrand Latour a d'abord établi un constat sur le combat face à « Baki » : « Je trouve honnêtement qu'il a fait un peu de mal à sa discipline parce qu'il y a eu un foin absolument incroyable avant ce combat, les mecs sont des sur-guerriers, mais il y a une épine et il abandonne. Et justement, parce que c'est une nouvelle discipline, ça fait du mal. » Et l'observateur de regarder ce qu'il s'est passé avant ce fameux retour contre Willis. « Et là, pareil. Le mec revient, il a un combat, ils font semblant de se battre la veille. On a déjà vu ça cent fois. Je ne pense pas qu'il y a besoin de ça. »

« Fais profil bas »


Puis Bertrand Latour a directement invectivé Cédric Doumbè : « Quand la dernière image qu'on a de toi, c'est que tu arrêtes un combat - parce que des mecs ont payé des places cinq cents balles - et que là, tu re combats, et que tu fais semblant de te battre la veille. On l'a vu deux cents fois. Donc, fais profil bas, massacre le mec en face, et après on reparle. » Évoquant un entretien accordé par le combattant à DAZN, le journaliste a poussé le bouchon encore plus loin : « Et là encore... Parler de lui à la troisième personne... Calme-toi, frère. [...] Moi, j'aimerais bien que le fond de commerce, ce soit la mailloche. »

En attendant de peut-être répondre un jour au journaliste, Cédric Doumbè va devoir montrer ce qu'il a dans le ventre vendredi soir face à son adversaire américain. L'affaire ne sera pas simple car Jaleel Willis n'est pas un perdreau de l'année, lui qui a déjà combattu à vingt-et-une reprises, avec un bilan de seize victoires pour cinq défaites.
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