Canal+, un scandale dénoncé
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Alors que le dossier des Droits TV de la Ligue 1 apparaît toujours dans l’impasse, les langues se délient et Laurent Nicollin, président de Montpellier, s’en est violemment pris à la chaîne cryptée.
A l’approche de l’Euro, le football français est dans la tourmente. Conséquence du dossier des Droits TV. A deux mois de la reprise du championnat, la Ligue 1 n’a toujours pas de diffuseur pour la saison prochaine et l’inquiétude est de plus en plus palpable chez les dirigeants. Et si Jean-Michel Aulas a récemment tendu la main à Canal+, convaincu « qu'une discussion les yeux dans les yeux avec Maxime Saada (président de Canal+), voire Vincent Bolloré est souhaitable », d’autres présidents de club n’hésitent pas à accuser la chaîne cryptée.
« Apparemment, Canal+ veut tuer le football français. Soit. On prend note. Moi personnellement, je prends note. Si ce n'est pas le tuer, c'est au moins l'affaiblir et lui faire du mal, a ainsi lancé Laurent Nicollin, le président de Montpellier, dans les colonnes de L’Equipe. Peut-être qu'ils estiment qu'on leur a fait du mal (en choisissant Mediapro, puis Amazon Prime Video). Mais dans la vie, quand on se sent lésés par quelque chose, on prend des rendez-vous on discute avec les gens.»
Et Laurent Nicollin d’envisager le pire scénario pour le football français. « Je ferai faillite, je déposerai le bilan et j'irai faire les poubelles (le métier du groupe Nicollin). Je ne vais pas me prendre la tête. Il y aura peut-être cinq ou six clubs qui feront faillite. Ils seront contents. Ils mettront le rugby le dimanche soir, a-t-il soufflé. S'il me manque 20 millions de droits télé... Les gros clubs resteront. À un moment, ils voulaient un Championnat de 10 ou 12 clubs. Ils le feront...»
Le président héraultais n’est pas le seul à s’en prendre à Canal+. Il en est de même de Damien Comolli. « Je ne comprends pas comment on peut dépenser des centaines de millions pour acheter les Coupes d'Europe (480 M€ par jusqu'en 2027 par saison pour C1, C3, C4) et ne pas donner les moyens aux clubs français. La saison dernière, on a vu qu'en nous donnant les moyens, l'OM, le PSG, Lille, le Téfécé ont obtenu des résultats », a souligné le président du Téfécé.
A l’approche de l’Euro, le football français est dans la tourmente. Conséquence du dossier des Droits TV. A deux mois de la reprise du championnat, la Ligue 1 n’a toujours pas de diffuseur pour la saison prochaine et l’inquiétude est de plus en plus palpable chez les dirigeants. Et si Jean-Michel Aulas a récemment tendu la main à Canal+, convaincu « qu'une discussion les yeux dans les yeux avec Maxime Saada (président de Canal+), voire Vincent Bolloré est souhaitable », d’autres présidents de club n’hésitent pas à accuser la chaîne cryptée.
« Apparemment, Canal+ veut tuer le football français. Soit. On prend note. Moi personnellement, je prends note. Si ce n'est pas le tuer, c'est au moins l'affaiblir et lui faire du mal, a ainsi lancé Laurent Nicollin, le président de Montpellier, dans les colonnes de L’Equipe. Peut-être qu'ils estiment qu'on leur a fait du mal (en choisissant Mediapro, puis Amazon Prime Video). Mais dans la vie, quand on se sent lésés par quelque chose, on prend des rendez-vous on discute avec les gens.»
"À un moment, ils voulaient un Championnat de 10 ou 12 clubs..."
Et Laurent Nicollin d’envisager le pire scénario pour le football français. « Je ferai faillite, je déposerai le bilan et j'irai faire les poubelles (le métier du groupe Nicollin). Je ne vais pas me prendre la tête. Il y aura peut-être cinq ou six clubs qui feront faillite. Ils seront contents. Ils mettront le rugby le dimanche soir, a-t-il soufflé. S'il me manque 20 millions de droits télé... Les gros clubs resteront. À un moment, ils voulaient un Championnat de 10 ou 12 clubs. Ils le feront...»
Le président héraultais n’est pas le seul à s’en prendre à Canal+. Il en est de même de Damien Comolli. « Je ne comprends pas comment on peut dépenser des centaines de millions pour acheter les Coupes d'Europe (480 M€ par jusqu'en 2027 par saison pour C1, C3, C4) et ne pas donner les moyens aux clubs français. La saison dernière, on a vu qu'en nous donnant les moyens, l'OM, le PSG, Lille, le Téfécé ont obtenu des résultats », a souligné le président du Téfécé.
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