Cérémonie d’ouverture: Ces gros couacs passés inaperçus
Publié le , mis à jour le
De l’aveu même de son directeur artistique, Thomas Jolly, la cérémonie d’ouverture n’a pas été tout à fait celle qu’il avait imaginée pour les téléspectateurs.
La cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris n’a pas fini de faire parler. Spectacle enchanteur pour la plupart des spectateurs et téléspectateurs, elle n’en a pas moins été l’objet de vives critiques de la part de certains. Thomas Jolly, son maître d’œuvre, s’est attelé, tout le week-end, à y répondre. Présent, dimanche, sur le plateau de BFM TV, il a ainsi évoqué la polémique autour du tableau montrant un Philippe Katerine, bleu et dans le plus simple appareil.
Pour beaucoup, la Cène chrétienne avait été dévoyée. « Ce n’est pas mon inspiration (la Cène chrétienne, ndlr). Il y a Dyonisos (Philippe Katerine peint en bleu, ndlr) qui arrive sur cette table. Il est là parce qu’il est le Dieu de la fête dans la mythologie grecque. Le dieu du vin qui est un des fleurons de la France. Et le père de Sequana, la déesse qui est reliée au fleuve, la Seine», a-t-il expliqué, ajoutant: « L’idée était de faire une fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe. Vous ne trouverez jamais chez moi une volonté de moquerie et de dénigrer qui que ce soit. J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie.»
Le metteur en scène du spectacle a également confirmé que les téléspectateurs avaient été privés de nombreux moments forts de la cérémonie. La faute à la réalisation. « Le réalisateur de la cérémonie d'ouverture a loupé beaucoup de moments. C'était une expérience différente quand on était sur les quais et quand on était devant son écran », a-t-il ainsi lancé, Thierry Reboul, directeur exécutif des cérémonies de Paris 2024 regrettant dans les colonnes du Parisien que « la réalisation internationale était un peu dépassée par moments ».
Parmi les séquences de la cérémonie d’ouverture passées à l’as figurent notamment le passage de la patrouille de France et ses six avions, qui ont formé un cœur rouge dans le ciel de Paris, et la prestation du funambule Nathan Paulin, aperçu seulement quelques secondes. De même, l’hommage rendu à plusieurs grandes figures de l’histoire de France, à l’instar de Louis XIV, Napoléon et Charles de Gaulle a été à peine visible.
Olympic Broadcasting Services, la filiale du CIO en charge de la diffusion des cérémonies d’ouverture, et son réalisateur Simon Staffurth sont depuis vendredi dans l’œil du cyclone. « C'est plus grand que tout ce que j'ai pu faire avant . La première fois que j'en ai entendu parler, j'ai pensé : c'est impossible », avait confié l’intéressé à France 2 dans le documentaire Cérémonie d'ouverture : premiers secrets. Il ne pensait pas si bien dire…
Directeur musical de l'événement, Victor Le Masne, s'est lui aussi livré à une mise au point. Contrairement à ce qu'affirmaient certains, les différents artistes présents à la cérémonie - Lady Gaga, Aya Nakamura, Céline Dion notamment - ont tous chanté en direct même si les prestations avaient été pré-enregistrées au cas où en raison des conditions météorologiques.
La cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris n’a pas fini de faire parler. Spectacle enchanteur pour la plupart des spectateurs et téléspectateurs, elle n’en a pas moins été l’objet de vives critiques de la part de certains. Thomas Jolly, son maître d’œuvre, s’est attelé, tout le week-end, à y répondre. Présent, dimanche, sur le plateau de BFM TV, il a ainsi évoqué la polémique autour du tableau montrant un Philippe Katerine, bleu et dans le plus simple appareil.
Pour beaucoup, la Cène chrétienne avait été dévoyée. « Ce n’est pas mon inspiration (la Cène chrétienne, ndlr). Il y a Dyonisos (Philippe Katerine peint en bleu, ndlr) qui arrive sur cette table. Il est là parce qu’il est le Dieu de la fête dans la mythologie grecque. Le dieu du vin qui est un des fleurons de la France. Et le père de Sequana, la déesse qui est reliée au fleuve, la Seine», a-t-il expliqué, ajoutant: « L’idée était de faire une fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe. Vous ne trouverez jamais chez moi une volonté de moquerie et de dénigrer qui que ce soit. J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie.»
La réalisation dépassée
Le metteur en scène du spectacle a également confirmé que les téléspectateurs avaient été privés de nombreux moments forts de la cérémonie. La faute à la réalisation. « Le réalisateur de la cérémonie d'ouverture a loupé beaucoup de moments. C'était une expérience différente quand on était sur les quais et quand on était devant son écran », a-t-il ainsi lancé, Thierry Reboul, directeur exécutif des cérémonies de Paris 2024 regrettant dans les colonnes du Parisien que « la réalisation internationale était un peu dépassée par moments ».
Parmi les séquences de la cérémonie d’ouverture passées à l’as figurent notamment le passage de la patrouille de France et ses six avions, qui ont formé un cœur rouge dans le ciel de Paris, et la prestation du funambule Nathan Paulin, aperçu seulement quelques secondes. De même, l’hommage rendu à plusieurs grandes figures de l’histoire de France, à l’instar de Louis XIV, Napoléon et Charles de Gaulle a été à peine visible.
Olympic Broadcasting Services, la filiale du CIO en charge de la diffusion des cérémonies d’ouverture, et son réalisateur Simon Staffurth sont depuis vendredi dans l’œil du cyclone. « C'est plus grand que tout ce que j'ai pu faire avant . La première fois que j'en ai entendu parler, j'ai pensé : c'est impossible », avait confié l’intéressé à France 2 dans le documentaire Cérémonie d'ouverture : premiers secrets. Il ne pensait pas si bien dire…
Directeur musical de l'événement, Victor Le Masne, s'est lui aussi livré à une mise au point. Contrairement à ce qu'affirmaient certains, les différents artistes présents à la cérémonie - Lady Gaga, Aya Nakamura, Céline Dion notamment - ont tous chanté en direct même si les prestations avaient été pré-enregistrées au cas où en raison des conditions météorologiques.
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