Cérémonie d'ouverture, une plainte est déposée

Publié le , mis à jour le
Victime de menaces de mort, de torture et de viol sur les réseaux, en plus de diverses graves insultes, Barbara Butch, la DJ du tableau polémique avec Philippe Katerine, porte plainte.
Trois jours après la légendaire cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le tableau « Festivité » continue de faire scandale. La table de drag-queens, avec un Philippe Katerine apparaissant presque nu, a immédiatement fait penser à la Cène, mais Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie, a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une parodie de la peinture de Léonard de Vinci mais d’une référence à Dionysos, le dieu de la fête et du vin. Si le tableau a pu choquer de nombreuses personnes à travers le monde, la DJ au centre de la table, Barbara Butch a été abondement prise pour cible sur les réseaux sociaux.
https://x.com/FranceTV/status/1816929753749753976
Victime de « menaces de mort, de torture et de viol » et « visée par de nombreuses injures à caractère antisémite, homophobe, sexiste et grossophobe », la Parisienne de 43 ans a porté plainte, comme elle l’annonce sur son Instagram. « Comme vous le savez, mon engagement a toujours été celui de faire danser tout le monde et de permettre à ma petite échelle de faire nation sur le dancefloor. A travers mon activité de DJ et mon militantisme, j’ai toujours promu l’amour et l’inclusivité », a écrit cette militante pour les droits LGBT.
« Si dans un premier temps j’ai décidé de ne pas prendre la parole pour laisser les haters s’apaiser, les messages que je reçois sont de plus en plus extrêmes. Tout cela pour avoir eu la chance de représenter la diversité de mon pays par l’art et la musique, aux côtés d’autres artistes et performers que j’admire. N’en déplaise à certains, j’existe. Je n’ai jamais eu honte de qui je suis et j’assume tout – y compris mes choix artistiques. Toute ma vie, j’ai refusé d’être une victime : je ne me tairai pas. Je n’ai pas peur de ceux qui se cachent derrière un écran, ou un pseudonyme, pour vomir leur haine et leurs frustrations. Je les combattrai sans jamais trembler », a lancé Barbara Butch.
Et de conclure dans son texte: « Je suis engagée, et je suis fière. Fière de qui je suis, de ce que je suis, et de ce que j’incarne, et pour mes proches, et pour des millions de français. Ma France, c’est la France ! » Barbara Butch est une DJ connue depuis des années à Paris et notamment dans la communauté gay. En février 2020, elle a fait la couverture de Télérama nue pour dénoncer « Le Fléau de la grossophobie » . Elle est, depuis, victime de cyberharcèlement. Thomas Jolly a notamment tenu à rendre hommage aux femmes et à la communauté LGBT lors de la cérémonie d'ouverture.
[rw_instagram link='/>
Trois jours après la légendaire cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le tableau « Festivité » continue de faire scandale. La table de drag-queens, avec un Philippe Katerine apparaissant presque nu, a immédiatement fait penser à la Cène, mais Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie, a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une parodie de la peinture de Léonard de Vinci mais d’une référence à Dionysos, le dieu de la fête et du vin. Si le tableau a pu choquer de nombreuses personnes à travers le monde, la DJ au centre de la table, Barbara Butch a été abondement prise pour cible sur les réseaux sociaux.
https://x.com/FranceTV/status/1816929753749753976
Victime de « menaces de mort, de torture et de viol » et « visée par de nombreuses injures à caractère antisémite, homophobe, sexiste et grossophobe », la Parisienne de 43 ans a porté plainte, comme elle l’annonce sur son Instagram. « Comme vous le savez, mon engagement a toujours été celui de faire danser tout le monde et de permettre à ma petite échelle de faire nation sur le dancefloor. A travers mon activité de DJ et mon militantisme, j’ai toujours promu l’amour et l’inclusivité », a écrit cette militante pour les droits LGBT.
De plus en plus grave depuis la cérémonie d'ouverture
« Si dans un premier temps j’ai décidé de ne pas prendre la parole pour laisser les haters s’apaiser, les messages que je reçois sont de plus en plus extrêmes. Tout cela pour avoir eu la chance de représenter la diversité de mon pays par l’art et la musique, aux côtés d’autres artistes et performers que j’admire. N’en déplaise à certains, j’existe. Je n’ai jamais eu honte de qui je suis et j’assume tout – y compris mes choix artistiques. Toute ma vie, j’ai refusé d’être une victime : je ne me tairai pas. Je n’ai pas peur de ceux qui se cachent derrière un écran, ou un pseudonyme, pour vomir leur haine et leurs frustrations. Je les combattrai sans jamais trembler », a lancé Barbara Butch.
Et de conclure dans son texte: « Je suis engagée, et je suis fière. Fière de qui je suis, de ce que je suis, et de ce que j’incarne, et pour mes proches, et pour des millions de français. Ma France, c’est la France ! » Barbara Butch est une DJ connue depuis des années à Paris et notamment dans la communauté gay. En février 2020, elle a fait la couverture de Télérama nue pour dénoncer « Le Fléau de la grossophobie » . Elle est, depuis, victime de cyberharcèlement. Thomas Jolly a notamment tenu à rendre hommage aux femmes et à la communauté LGBT lors de la cérémonie d'ouverture.
[rw_instagram link='/>
Publicité