Clarisse Agbegnenou, gros coup de gueule avant les Jeux !
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L’octuple championne du monde a en travers de la gorge l’attitude de la fédération dans l’affaire des kimonos.
Huit fois championne du monde, double championne olympique à Tokyo, cinq fois championne d’Europe: Clarisse Agbegnenou affiche l’un des plus beaux palmarès de l’histoire du judo. Et trois ans après son incroyable doublé au Japon, la judokate tricolore espère bien connaître une nouvelle consécration à Paris chez les moins de 63 kilos.
La native de Rennes a pourtant mis le judo entre parenthèses durant de longs mois après les Jeux de Tokyo. L’élève de Larbi Benboudaoud est en effet devenue maman en juin 2022 et depuis son retour de grossesse, Clarisse Agbegnenou entend « faire bouger les lignes » pour toutes celles qui doivent concilier une carrière de sportive de haut-niveau et un rôle de mère. La judokate a ainsi obtenu de pouvoir passer ses nuits auprès de sa fille durant les Jeux Olympiques, quitte à ne pas dormir au village olympique.
« J’ai pris cette question à bras-le-corps car d’autres mères, athlètes olympiques et paralympiques ont proposé de me suivre si je prenais publiquement position, a-t-elle ainsi confié dans les colonnes de La Tribune. Il faut des porte-parole que l’on entend. J’ai choisi de mener ce combat mais je ne l’ai pas fait seulement pour moi. Donner aux mères la possibilité de rester avec leur enfant pendant la compétition, c’est un bon début. »
« Le combat n’est pas fini. Quand une sportive a gagné autant de médailles qu’un sportif, l’égalité devrait aller de soi, a-t-elle poursuivi. Je suis montée au créneau à propos du kimono car, d’après moi, ça relevait de la logique. Je n’ai pas été entendue. L’histoire reste dans un coin de ma tête. De cette question comme d’autres, on reparlera après les Jeux. Il reste du chemin pour obtenir un traitement égal entre les femmes et les hommes. Gagner une médaille d’or à Paris serait un moyen supplémentaire d’y parvenir.»
Huit fois championne du monde, double championne olympique à Tokyo, cinq fois championne d’Europe: Clarisse Agbegnenou affiche l’un des plus beaux palmarès de l’histoire du judo. Et trois ans après son incroyable doublé au Japon, la judokate tricolore espère bien connaître une nouvelle consécration à Paris chez les moins de 63 kilos.
La native de Rennes a pourtant mis le judo entre parenthèses durant de longs mois après les Jeux de Tokyo. L’élève de Larbi Benboudaoud est en effet devenue maman en juin 2022 et depuis son retour de grossesse, Clarisse Agbegnenou entend « faire bouger les lignes » pour toutes celles qui doivent concilier une carrière de sportive de haut-niveau et un rôle de mère. La judokate a ainsi obtenu de pouvoir passer ses nuits auprès de sa fille durant les Jeux Olympiques, quitte à ne pas dormir au village olympique.
"Le combat n'est pas fini"
« J’ai pris cette question à bras-le-corps car d’autres mères, athlètes olympiques et paralympiques ont proposé de me suivre si je prenais publiquement position, a-t-elle ainsi confié dans les colonnes de La Tribune. Il faut des porte-parole que l’on entend. J’ai choisi de mener ce combat mais je ne l’ai pas fait seulement pour moi. Donner aux mères la possibilité de rester avec leur enfant pendant la compétition, c’est un bon début. »
« Le combat n’est pas fini. Quand une sportive a gagné autant de médailles qu’un sportif, l’égalité devrait aller de soi, a-t-elle poursuivi. Je suis montée au créneau à propos du kimono car, d’après moi, ça relevait de la logique. Je n’ai pas été entendue. L’histoire reste dans un coin de ma tête. De cette question comme d’autres, on reparlera après les Jeux. Il reste du chemin pour obtenir un traitement égal entre les femmes et les hommes. Gagner une médaille d’or à Paris serait un moyen supplémentaire d’y parvenir.»
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