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Dakar, le calvaire de France Pierron

Dakar, le calvaire de France Pierron
Publié le , mis à jour le

Juste avant la période des fêtes, France Pierron a appris qu’elle allait se rendre en Arabie saoudite pour y suivre son tout premier Dakar sur le terrain. Figure de la chaîne L’Équipe, la journaliste est désormais sur place pour faire vivre la quarante-sixième édition du mythique rallye qui se dispute jusqu’au 19 janvier prochain. Et la réalité quotidienne ne semble pas forcément l’enchanter. C’est du moins ce qui est ressorti de son témoignage en direct ce lundi.

Elle avait en tout cas hésité et sérieusement réfléchi avant d’accepter la mission. Elle s’en était d’ailleurs ouverte lors d’un entretien accordé au site Diverto. « On me l’a proposé tout de suite et ma première réaction, c’était de dire non. Parce qu’on est trois semaines sur place, j’ai des enfants, il y a les vacances scolaires et je suis mère célibataire. […] Mais ce qui me plaît, c’est le côté caravane et c’est un univers hyper sympa : les pilotes stars mangent avec les mécanos, les médias… Mes premières heures sur place confirment que je suis au bon endroit. »

« On dort très très peu et il fait froid »

Alors qu’en est-il quelques jours plus tard ? Commençant son intervention en direct sur une note positive, la mère de famille a lentement glissé vers quelques regrets. « La cantine, feu de camps tous les soirs, le méchoui, c’est trop bien. On se régale. […] L’ambiance est super sympa, mais on est crevé. On se lève tous les matins à quatre-cinq heures, c’est intense, c’est sportif. Des fois, je regrette un petit peu mon plateau (télévisé). » Questionnée ensuite sur la qualité de ses nuits, France Pierron ne s’est pas montrée plus enthousiaste.

« (On dort) très très peu. On est sur une moyenne de cinq heures par deux nuits. Il fait froid. Il fait cinq-six degrés la nuit » Se déplaçant sur les lieux du bivouac, la journaliste a ensuite pris les choses à la rigolade en annonçant : « Voici mon hôtel quatre étoiles » , en montrant un alignement de tentes. Et de conclure avec le sourire : « On change de bivouac tous les matins. Donc il faut tout recommencer tous les jours. »

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