"Défonce-le!", Teddy Riner se lâche
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Avant de remporter le combat décisif lors de l'épreuve par équipes des JO de Paris, Teddy Riner avait fait en sorte de motiver Joan-Benjamin Gaba et Clarisse Agbégnénou, pour permettre aux Bleus de remonter au score face au Japon.
C'était l'une des images des JO de Tokyo. Teddy Riner, tête contre tête avec Sarah-Léonie Cysique, qui motive sa jeune coéquipière avant le combat décisif de l'épreuve par équipes. Trois ans plus tard, le colosse des Bleus a remis ça en jouant le coach mental de luxe pour ses partenaires.
Après avoir gagné son propre combat, et après la défaite de Romane Dicko, Teddy Riner savait que Joan-Benjamin Gaba et Clarisse Agbégnénou devaient absolument remporter leur affrontement pour maintenir les Bleus en course vers la médaille d'or. Alors il a pris les choses en mains. "Avec l'expérience, on comprend qu'il faut parler à ses coéquipiers de manières différentes. Avec Sarah-Léonie (Cysique), il faut être posé, relâché, ne pas lui mettre de pression. Gaba, je l'ai fait monter", raconte Riner dans L'Equipe.
Quels mots a-t-il choisi ? "Non, je ne peux pas, c'est vulgaire, s'est marré le multiple médaillé olympique. Je lui ai dit : "Vas-y ! Défonce-le ! P.... " Parce que lui, il se nourrit de ça. Avant le combat, il est accroupi, là (il émet un rugissement) : c'est un lion, un lion ! J'ai envie d'aller au combat qu'avec des mecs comme ça."
https://x.com/jdicajdisrien/status/1819792812143173997
Ensuite est venu le tour de Clarisse Agbégnénou, une championne au palmarès plus fourni que celui de Gaba, remarquable novice, ce qui a conduit Riner à adopter un discours différent. "À elle, j'ai dit : "OK, tu as été 3e aux JO (en -63 kg), mais maintenant, on a besoin de toi. Moi, je l'ai toujours su : la reine des JO c'est toi. Maintenant, reprends ton trône et montre-lui qui est la patronne."
Teddy Riner avait une grande confiance dans sa coéquipière. Il a même avoué qu'il aurait préféré que ce soit la Bretonne qui soit désignée par le tirage au sort pour le combat décisif. Mais le hasard a fait les choses autrement, et la France n'a pas eu à s'en plaindre.
C'était l'une des images des JO de Tokyo. Teddy Riner, tête contre tête avec Sarah-Léonie Cysique, qui motive sa jeune coéquipière avant le combat décisif de l'épreuve par équipes. Trois ans plus tard, le colosse des Bleus a remis ça en jouant le coach mental de luxe pour ses partenaires.
Après avoir gagné son propre combat, et après la défaite de Romane Dicko, Teddy Riner savait que Joan-Benjamin Gaba et Clarisse Agbégnénou devaient absolument remporter leur affrontement pour maintenir les Bleus en course vers la médaille d'or. Alors il a pris les choses en mains. "Avec l'expérience, on comprend qu'il faut parler à ses coéquipiers de manières différentes. Avec Sarah-Léonie (Cysique), il faut être posé, relâché, ne pas lui mettre de pression. Gaba, je l'ai fait monter", raconte Riner dans L'Equipe.
Quels mots a-t-il choisi ? "Non, je ne peux pas, c'est vulgaire, s'est marré le multiple médaillé olympique. Je lui ai dit : "Vas-y ! Défonce-le ! P.... " Parce que lui, il se nourrit de ça. Avant le combat, il est accroupi, là (il émet un rugissement) : c'est un lion, un lion ! J'ai envie d'aller au combat qu'avec des mecs comme ça."
https://x.com/jdicajdisrien/status/1819792812143173997
"Reprends ton trône", les mots forts pour Clarisse
Ensuite est venu le tour de Clarisse Agbégnénou, une championne au palmarès plus fourni que celui de Gaba, remarquable novice, ce qui a conduit Riner à adopter un discours différent. "À elle, j'ai dit : "OK, tu as été 3e aux JO (en -63 kg), mais maintenant, on a besoin de toi. Moi, je l'ai toujours su : la reine des JO c'est toi. Maintenant, reprends ton trône et montre-lui qui est la patronne."
Teddy Riner avait une grande confiance dans sa coéquipière. Il a même avoué qu'il aurait préféré que ce soit la Bretonne qui soit désignée par le tirage au sort pour le combat décisif. Mais le hasard a fait les choses autrement, et la France n'a pas eu à s'en plaindre.
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