Embiid avertit le public français
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S'il a choisi de porter les couleurs américaines plutôt que françaises, Joel Embiid sait qu'il va être ciblé par les supporters tricolores samedi, lors de la finale du tournoi de basket des JO 2024 entre les Bleus et Team USA.
Il y aura un peu de France du côté américain ce samedi, alors que les basketteurs tricolores affronteront les États-Unis en finale du tournoi des Jeux olympiques de Paris 2024 (21h30). Après avoir hésité, Joel Embiid a décidé l'été dernier de porter le maillot de Team USA plutôt que celui de l'équipe de France. Détenteur de trois passeports (dont celui du Cameroun), celui qui est né à Yaoundé avait pourtant demandé et reçu en 2022 le sésame qui lui ouvrait les portes de l'équipe tricolore. Mais il a donc choisi les États-Unis et il s'attend inévitablement à une rude accueil du public.
Vendredi face à la presse, le puissant pivot des Philadelphia Sixers a évoqué avec un sourire en coin le programme qui se présentait à lui. « Ils vont me huer. Je vais leur répondre et leur dire d'aller se faire... Et ce sera marrant. » Déjà moqué du côté de Lille samedi dernier lors d'un présomptueux shoot du milieu de terrain ayant fini sa course sans même toucher le cercle adverse, Joel Embiid sait ce qu'il attend à Paris, lui qui a su faire fi du contexte pour monter en puissance, comme l'a montré sa prestation en demi-finale contre la Serbie.
Les statistiques du pivot son encourageantes pour lui et les siens, avec notamment un 64% aux tirs et une moyenne de 16,5 points sur les deux dernières rencontres. Il va désormais devoir montrer qu'il peut tenir la pression qu'il va subir tout autour du terrain. Vendredi, Joel Embiid a tenté de comprendre pourquoi le public français lui en voulait tant sur son choix de jouer pour Team USA et selon lui, il n'y a aucune raison valable : « Je n'ai pas compris les critiques. J'ai fait la moitié de ma vie au Cameroun et l'autre aux États-Unis. Mon choix était entre les deux. »
Avec LeBron James, Stephen Curry et le reste de l'équipe américaine, « The Process » espère parvenir à confirmer le statut de larges favoris qu'ont sur le dos les États-Unis. Mais l'équipe de France, soutenu par un public en fusion, pourrait bien créer la surprise.
Il y aura un peu de France du côté américain ce samedi, alors que les basketteurs tricolores affronteront les États-Unis en finale du tournoi des Jeux olympiques de Paris 2024 (21h30). Après avoir hésité, Joel Embiid a décidé l'été dernier de porter le maillot de Team USA plutôt que celui de l'équipe de France. Détenteur de trois passeports (dont celui du Cameroun), celui qui est né à Yaoundé avait pourtant demandé et reçu en 2022 le sésame qui lui ouvrait les portes de l'équipe tricolore. Mais il a donc choisi les États-Unis et il s'attend inévitablement à une rude accueil du public.
Vendredi face à la presse, le puissant pivot des Philadelphia Sixers a évoqué avec un sourire en coin le programme qui se présentait à lui. « Ils vont me huer. Je vais leur répondre et leur dire d'aller se faire... Et ce sera marrant. » Déjà moqué du côté de Lille samedi dernier lors d'un présomptueux shoot du milieu de terrain ayant fini sa course sans même toucher le cercle adverse, Joel Embiid sait ce qu'il attend à Paris, lui qui a su faire fi du contexte pour monter en puissance, comme l'a montré sa prestation en demi-finale contre la Serbie.
« Je n'ai pas compris les critiques »
Les statistiques du pivot son encourageantes pour lui et les siens, avec notamment un 64% aux tirs et une moyenne de 16,5 points sur les deux dernières rencontres. Il va désormais devoir montrer qu'il peut tenir la pression qu'il va subir tout autour du terrain. Vendredi, Joel Embiid a tenté de comprendre pourquoi le public français lui en voulait tant sur son choix de jouer pour Team USA et selon lui, il n'y a aucune raison valable : « Je n'ai pas compris les critiques. J'ai fait la moitié de ma vie au Cameroun et l'autre aux États-Unis. Mon choix était entre les deux. »
Avec LeBron James, Stephen Curry et le reste de l'équipe américaine, « The Process » espère parvenir à confirmer le statut de larges favoris qu'ont sur le dos les États-Unis. Mais l'équipe de France, soutenu par un public en fusion, pourrait bien créer la surprise.
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