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Emilien Jacquelin, le staff des Bleus a-t-il commis une erreur ?

Emilien Jacquelin, le staff des Bleus a-t-il commis une erreur ?
Publié le , mis à jour le
Alors qu'ils avaient remporté les quatre relais disputés cette saison en Coupe du monde, les Français ont dû s'incliner face aux Norvégiens samedi lors du relais des Mondiaux. Le staff s'était passé de l'un des cadres, Emilien Jacquelin, mais il n'est pas certain que l'Isérois aurait pu changer la donne.
On ne change pas une équipe qui gagne ? Le staff de l'équipe de France n'a pas respecté cet adage cette semaine. Pour le relais des Mondiaux, l'encadrement des Bleus a décidé de se passer d'Emilien Jacquelin, l'un des tauliers de l'équipe.

Le Grenoblois avait pourtant joué un rôle majeur dans les quatre relais remportés par la France en quatre courses cet hiver (une série record). A Kontiolahti, Hochfilzen, Ruhpolding et Antholz, les Tricolores ont à chaque fois écœuré la concurrence, et notamment les Norvégiens. Mais ces derniers ont pris leur revanche, samedi, lors des championnats du monde, en signant une vraie démonstration avec seulement 4 toutes petites pioches.

De quoi laisser des regrets aux Bleus ? "Il n'y a pas de goût d'inachevé, ils ont gagné à la régulière, ils ont été un peu meilleurs en ski, un peu meilleurs en glisse, un peu meilleurs au tir. On a fait une grosse performance mais juste un peu moins bien. On est tombés sur plus forts, il faut savoir l'avouer", a répondu Quentin Fillon Maillet auprès de L'Equipe.

Emilien Jacquelin aurait-il changé la donne ?


"On ne fait pas une course exceptionnelle comme par le passé, mais faire de l'exceptionnel, c'est difficile, ajoute Eric Perrot. Je suis très fier pour toute l'équipe. Chacun à notre tour, on a fait notre job. On a perdu nos duels chacun à notre tour face aux Norvégiens. De pas grand-chose, mais c'est ce qui fait la différence à l'arrivée."

Il est vrai que l'écart s'est creusé à chaque passage de relais. Emilien Claude a concédé 12 secondes à Endre Stronsheim, idem pour son frère Fabien Claude face à Tarjei Boe. Avec une seule pioche, Eric Perrot a rendu 20 secondes de plus à un impressionnant Sturla Laegreid. Et derrière, le roi Johannes Boe (10/10 au tir) n'a laissé aucun espoir à Quentin Fillon-Maillet.

https://x.com/FedFranceSki/status/1893325134213083506

Avec un Emilien Jacquelin en feu (celui-ci a été laissé de côté en raison de ses difficultés au tir sur ces Mondiaux), la donne aurait-elle été différente ? L'Isérois peut se sublimer sur les courses en confrontation (il raffole de la poursuite, par exemple), mais il est très hypothétique d'imaginer qu'il aurait pu inverser la tendance entre les Français et les Norvégiens, tant ces derniers ont tutoyé la perfection.

 
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