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Gino Bartali, le champion cycliste qui défia le fascisme

Gino Bartali, le champion cycliste qui défia le fascisme
Publié le , mis à jour le

Double vainqueur du Tour de France, «Gino le Pieux» a risqué sa carrière et sa vie afin de sauver des juifs italiens de la déportation. Voici l’histoire de sa plus belle échappée.

A priori, rien ne distingue le village de Ponte a Ema d’une autre commune italienne, du moins en Toscane. À quelques encablures de Florence, on y retrouve les mêmes façades ocres, les mêmes volets mi-clos, comme autant d’yeux ensommeillés sous le soleil toscan.

Un mouvement tire la cité de sa léthargie: en débouchant sur la via Chiantigiana, une troupe de cyclistes amateurs marque l’arrêt. Religieusement. Après avoir mis pied à terre, ils se plantent devant une maison biscornue barrée par une épaisse porte en bois. C’est une étape immanquable de leur pèlerinage.

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La naissance d’une étoile

Tous les cyclistes italiens, amateurs comme professionnels, connaissent cette histoire. Cette maison n’est autre que la «casa natale» de Gino Bartali, un champion dont les succès sont gravés pour longtemps dans les mémoires transalpines. C’est ici qu’il naît, le 18 juillet 1914, dans une famille modeste dont il est le troisième enfant. C’est ici également qu’il enfourche son …

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