logo Sports.fr

Gros coup de gueule  à TF1

Gros coup de gueule  à TF1
Publié le , mis à jour le

Anciens collègues à Canal+, Isabelle Ithurburu et François Trillo se sont retrouvés sur TF1 pour la Coupe du monde. Débarqué en 2019 pour la précédente Coupe du monde l’ancien joueur de Bordeaux-Bègles a vu son ancienne collègue arriver cet été. Et si le commentateur en a quelque peu pris ombrage, estime-t-on en interne, le duo a somme toute bien fonctionné. Les deux collègues sont en tout cas sur la même ligne concernant l’arbitrage durant cette Coupe du monde.

Isabelle Ithurburu n’a pas caché sa frustration à l’antenne durant le Mag de la Coupe du monde et s’en est d’ailleurs expliquée sur les réseaux sociaux. « On a ENCORE parlé de l’incohérence de l’arbitrage, mais pas seulement en faveur de l’AfSud. Il aurait pu y avoir deux rouges contre les All-Blacks, et plus de pénalités sifflées contre AfSud », a-t-elle ainsi confié sur X, anciennement Twitter, en réponse a un commentaire pointant du doigt son manque de recul après le sacre de l’Afrique du Sud, ajoutant : « On est TOUS d’accord sur le fait que l’arbitrage a été incohérent sur l’ensemble de la CDM. World Rugby avait expressément demandé à limiter les ralentis. C’était illisible pour le téléspectateur et a visiblement perturbé les arbitres dans leur gestion/prise de décision. » 

« On est tout à fait d’accord la dessus lisez tous mes posts 😉 Les directives de world rugby n’étaient visiblement pas les bonnes pour une telle compétition, je le regrette tout autant que vous… », a-t-elle insisté au sujet de la directive de World Rugby visant à ne pas diffuser de ralentis sur les actions sujettes à polémique.

On comprend d’autant plus difficilement leurs erreurs

Mais Isabelle Ithurburu n’est pas la seule à l’avoir mauvaise. Il en est de même de François Trillo, le commentateur de la une visant lui davantage les arbitres. « Il faut comprendre qu’on a inauguré un nouveau système, le bunker avec un environnement (vidéo, kawk-eye) qui disait en gros, que l’arbitrage ne serait pas défaillant, a-t-il expliqué dans une interview accordée à Midi Olympique. Mais j’ai noté des différences entre l’arbitrage de Wayne Barnes et celui des autres. Avec lui, il n’y avait pas de sensation de flottement, j’entendais un gars qui était patron de son équipe, qui avait la main sur son arbitre vidéo. Je n’ai pas ressenti cette sensation de maîtrise à d’autres occasions. »

« Au stade, je ressentais des choses que j’ai exprimées, je l’assume. Même si je sais que je peux me tromper. Avec toute cette assistance technologique, on a l’impression que l’arbitre ne va pas faire d’erreurs et quand il en fait, on les comprend d’autant plus difficilement. C’est le message que j’ai essayé de faire passer », a-t-il confié, prenant soin d’ajouter: « Mais je sais combien c’est dur d’arbitrer un match de rugby.» 

Publicité

Accessibilité : partiellement conforme