Gros incident diplomatique sur les JO 2024
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Les JO de Paris 2024 ont accouché d’une polémique arbitrale qui n’a pas manqué de créer des remous diplomatiques.
C’est du côté de Bercy que le scandale a éclaté, à l’issue du concours de gymnastique au sol des JO de Paris 2024. Si la belle bataille entre la star américaine Simone Biles et la Brésilienne Rebeca Andrade, finalement sacrée, a éclipsé la scène, la Roumanie s’est retrouvée lésée en voyant ses deux représentantes, Ana Maria Barbosu et Sabrina Maneca-Voinea, échouer au pied du podium au profit d’une autre Américaine, Jordan Chiles.
C’est un appel lancé sans grande conviction par la délégation US qui a permis à cette dernière de ravir le bronze – avec une note passée de 13.666 à 13.766, quand les deux Roumaines avaient bouclé leur tableau sur un 13.700. Ana Maria Barbosu était déjà parée du drapeau roumain, en pleine célébration, quand le verdict inattendu est tombé. Un dénouement d’une cruauté brutale qui, certes, a fait le bonheur des Etats-Unis.
Pour autant, du côté de la Roumanie, cette péripétie a été particulièrement mal vécue. Le Premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a exprimé sa colère et annoncé son intention de « ne pas assister à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris, après la situation scandaleuse de la gymnastique, où nos athlètes ont été traitées d’une manière absolument déshonorante. »
L’intéressé entend « protester par mon geste contre une injustice flagrante à l'encontre de certains Roumains qui ont prouvé leur valeur ! » « Il est inadmissible que dans une compétition d'une telle ampleur, qui promeut des valeurs telles que le respect, la compréhension et l'excellence, une enfant qui avait honnêtement gagné sa médaille soit brutalement privée du résultat de ses quatre années de dur labeur », ajoute-t-il.
Et de conclure à l’adresse de ses gymnastes: « Sabrina et Ana Maria, vous avez à vos côtés une nation entière pour qui votre travail et vos larmes sont plus précieux que n'importe quelle médaille, quel que soit le métal précieux dont elle est faite ! Et je vous assure que l'État roumain vous traitera, y compris en termes de récompenses, comme des médaillées olympiques. Car c'est ce que vous êtes pour nous tous. »
C’est du côté de Bercy que le scandale a éclaté, à l’issue du concours de gymnastique au sol des JO de Paris 2024. Si la belle bataille entre la star américaine Simone Biles et la Brésilienne Rebeca Andrade, finalement sacrée, a éclipsé la scène, la Roumanie s’est retrouvée lésée en voyant ses deux représentantes, Ana Maria Barbosu et Sabrina Maneca-Voinea, échouer au pied du podium au profit d’une autre Américaine, Jordan Chiles.
C’est un appel lancé sans grande conviction par la délégation US qui a permis à cette dernière de ravir le bronze – avec une note passée de 13.666 à 13.766, quand les deux Roumaines avaient bouclé leur tableau sur un 13.700. Ana Maria Barbosu était déjà parée du drapeau roumain, en pleine célébration, quand le verdict inattendu est tombé. Un dénouement d’une cruauté brutale qui, certes, a fait le bonheur des Etats-Unis.
Pour autant, du côté de la Roumanie, cette péripétie a été particulièrement mal vécue. Le Premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a exprimé sa colère et annoncé son intention de « ne pas assister à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris, après la situation scandaleuse de la gymnastique, où nos athlètes ont été traitées d’une manière absolument déshonorante. »
« Une injustice flagrante »
L’intéressé entend « protester par mon geste contre une injustice flagrante à l'encontre de certains Roumains qui ont prouvé leur valeur ! » « Il est inadmissible que dans une compétition d'une telle ampleur, qui promeut des valeurs telles que le respect, la compréhension et l'excellence, une enfant qui avait honnêtement gagné sa médaille soit brutalement privée du résultat de ses quatre années de dur labeur », ajoute-t-il.
Et de conclure à l’adresse de ses gymnastes: « Sabrina et Ana Maria, vous avez à vos côtés une nation entière pour qui votre travail et vos larmes sont plus précieux que n'importe quelle médaille, quel que soit le métal précieux dont elle est faite ! Et je vous assure que l'État roumain vous traitera, y compris en termes de récompenses, comme des médaillées olympiques. Car c'est ce que vous êtes pour nous tous. »
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