Grosse inquiétude pour Marion Rousse

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Devenue l’un des visages qui comptent à la télévision française, Marion Rousse a dû composer avec les réserves de ses parents à ses débuts.
Marion Rousse sait ce qu’elle doit à Guillaume Di Grazia, le monsieur vélo d’Eurosport. Car si l’ancienne cycliste est aujourd’hui l’une des consultantes vedettes du service public, y présente même sa propre émission et est également directrice du Tour de France femmes, c’est en partie grâce au rédacteur en chef du cyclisme sur Eurosport, qui lui avait proposé un rôle de consultante sur la Vuelta 2013 après un premier passage très remarqué dans les Rois de la Pédale.
La Nordiste allait s’y montrer très à son aise. Sa carrière à la télévision était lancée et elle n’hésita pas d’ailleurs à mettre fin à sa carrière de coureuse fin 2015 alors qu’elle n’avait alors que 24 ans. Un choix dicté essentiellement par des raisons financières.
https://x.com/sports_fr/status/1917069163077533770
« J'étais à l'époque dans l'une des meilleures équipes du monde et pourtant je n'étais pas payée, avait-elle confié dans les colonnes de La Tribune. Seules cinq filles étaient rémunérées. C'est comme si on mettait aujourd'hui cinq professionnels dans le peloton du Tour et que les autres étaient des amateurs. Cette injustice m'a beaucoup agacée, d'autant plus que j'avais déjà une longue carrière derrière moi. »
Mais son métier de consultante a également pesé dans la balance. « Je me suis dit que peut-être je ne vais jamais retrouver une opportunité de gagner ma vie dans le domaine que j'aime plus que tout. J'y suis allée et voilà où j'en suis », avait-elle expliqué.
Marion Rousse a pourtant également dû composer avec les réserves de ses parents, pas emballés à l’idée de la voir faire de la télévision. « Je viens de la campagne, mon père était ouvrier, ma mère dans l’éducation nationale. Quand j’ai commencé dans la télé, ça les a effrayés. Mes parents ont dit ça y est, elle va se jeter dans la gueule du loup, comment ça va se passer. J’y suis allée, toujours le côté fonceuse, mais prudente », a-t-elle raconté dans le podcast Dream Team.
« Je crois que ma vie a été vraiment construite par pleins d’opportunités que j’ai toujours saisies. Je n’ai pas de plan de carrière, je ne me perçois pas comme carriériste, a-t-elle poursuivi. Je pense que si on m’avait dit quand j’étais petite que je ferai de la télé, que je deviendrai directrice de la plus belle course féminine au monde, je ne l’aurais pas cru de une, et je ne sais pas si j’aurais eu envie de le faire. J’étais très réservée. »
Marion Rousse sait ce qu’elle doit à Guillaume Di Grazia, le monsieur vélo d’Eurosport. Car si l’ancienne cycliste est aujourd’hui l’une des consultantes vedettes du service public, y présente même sa propre émission et est également directrice du Tour de France femmes, c’est en partie grâce au rédacteur en chef du cyclisme sur Eurosport, qui lui avait proposé un rôle de consultante sur la Vuelta 2013 après un premier passage très remarqué dans les Rois de la Pédale.
La Nordiste allait s’y montrer très à son aise. Sa carrière à la télévision était lancée et elle n’hésita pas d’ailleurs à mettre fin à sa carrière de coureuse fin 2015 alors qu’elle n’avait alors que 24 ans. Un choix dicté essentiellement par des raisons financières.
https://x.com/sports_fr/status/1917069163077533770
« J'étais à l'époque dans l'une des meilleures équipes du monde et pourtant je n'étais pas payée, avait-elle confié dans les colonnes de La Tribune. Seules cinq filles étaient rémunérées. C'est comme si on mettait aujourd'hui cinq professionnels dans le peloton du Tour et que les autres étaient des amateurs. Cette injustice m'a beaucoup agacée, d'autant plus que j'avais déjà une longue carrière derrière moi. »
Les parents de Marion Rousse étaient effrayés
Mais son métier de consultante a également pesé dans la balance. « Je me suis dit que peut-être je ne vais jamais retrouver une opportunité de gagner ma vie dans le domaine que j'aime plus que tout. J'y suis allée et voilà où j'en suis », avait-elle expliqué.
Marion Rousse a pourtant également dû composer avec les réserves de ses parents, pas emballés à l’idée de la voir faire de la télévision. « Je viens de la campagne, mon père était ouvrier, ma mère dans l’éducation nationale. Quand j’ai commencé dans la télé, ça les a effrayés. Mes parents ont dit ça y est, elle va se jeter dans la gueule du loup, comment ça va se passer. J’y suis allée, toujours le côté fonceuse, mais prudente », a-t-elle raconté dans le podcast Dream Team.
« Je crois que ma vie a été vraiment construite par pleins d’opportunités que j’ai toujours saisies. Je n’ai pas de plan de carrière, je ne me perçois pas comme carriériste, a-t-elle poursuivi. Je pense que si on m’avait dit quand j’étais petite que je ferai de la télé, que je deviendrai directrice de la plus belle course féminine au monde, je ne l’aurais pas cru de une, et je ne sais pas si j’aurais eu envie de le faire. J’étais très réservée. »
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