Isabelle Ithurburu, son histoire d’amour inattendue
Les abonnés de Canal+ connaissent bien son visage. Désormais, c’est un public beaucoup plus large qui va apprendre à la découvrir. Transférée de la chaîne cryptée vers le groupe TF1 au début de l’été, Isabelle Ithurburu débarque sur sa nouvelle chaîne pour commenter en premier lieu la Coupe du monde de rugby 2023 qui se déroulera en France du 8 septembre au 28 octobre. Mais si elle est aujourd’hui liée au ballon ovale dans l’esprit de beaucoup, aimer le rugby n’a pas du tout été quelque chose de logique et naturel au départ. Avant que le coup de foudre ne se produise.
Dans un entretien publié dimanche dans L’Équipe, Isabelle Ithurburu a d’abord raconté son enfance et ses premiers contact avec ce sport. « Je n’aimais pas le rugby au début parce que, pendant ces moment-là, on ne pouvait pas avoir accès aux dessins animés. » Mais puisque son père ne rate pas un match des Bleus, la jeune fille va peu à peu y jeter un œil. « Sans m’y intéresser de près, je baignais dans cette atmosphère, avec le bruit et les images des matchs du quinze de France. »
« Ébahie par l’émotion »
Mais pas de quoi la faire véritablement vibrer. Jusqu’à ce 31 octobre 1999, date de la mythique demi-finale de Coupe du monde remportée par les Bleus face à la Nouvelle-Zélande (31-43). « Ce jour-là, mon père avait sorti les chaises de la cuisine et nous avait postés devant l’écran. Il m’avait dit : ‘Isabelle, si tu dois regarder un match avec moi, c’est celui-là !‘ J’avais 16 ans. […] Je me revois sur cette chaise en bois, ébahie par l’émotion, l’esthétique, les valeurs – même si je n’utilisais pas ce mot-là à l’époque – renvoyées par ce sport. »
Un coup de foudre pour une histoire d’amour qui ne s’est jamais arrêtée depuis. Après un passage sur Infosport, Isabelle Ithurburu entrera chez Canal+ où elle exercera durant plus d’une décennie. Aujourd’hui prête pour son nouveau challenge, la journaliste de quarante bien espère à son tour déclencher quelques coups de foudre chez les téléspectateurs de TF1 pour son sport fétiche.
