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« Je me défonçais », les confessions de Laurent Luyat

« Je me défonçais », les confessions de Laurent Luyat
Publié le , mis à jour le

L’année 2024 s’annonce chargée pour Laurent Luyat. Roland-Garros, Tour de France, Jeux Olympiques…: le journaliste de France Télévisions sera sur tous les fronts cet été. En guise d’amuse-bouche avant 2024 et les Jeux de Paris, il sera d’ailleurs aux côtés de Stéphane Bern et Laury Thilleman pour présenter sur les Champs-Elysées la soirée de réveillon du 31 décembre.

Devenu depuis de nombreuses années l’une des figures emblématiques du service des sports de France Télévisions, Laurent Luyat a débuté sa carrière de journaliste à France Bleu Isère à seulement 20 ans, heureux de pouvoir se consacrer à sa passion, le sport. Le natif de Grenoble a ouvert la boîte à souvenirs à l’occasion des 40 ans de la locale de Radio France.

Il a fallu que je m’impose dans ce milieu

« Le rédacteur en chef à l’époque, c’était Robert Latxague, un basque qui était fou de sport. Il avait mis l’accent à fond sur le sport. Je présentais le journal des sports le lundi matin, il y avait un magazine le vendredi midi, un multiplex le samedi soir, tout le dimanche après-midi était consacré au sport, a-t-il raconté. Bref, on était assez nombreux pour couvrir toute cette actualité et moi, j’étais le plus jeune. Faut dire qu’à 20 ans, j’en faisais 14. Ce n’était pas facile. Alors, il a fallu que je m’impose dans ce milieu. C’est pour cela que je voulais me défoncer pour montrer ce que je valais !

Mais Laurent Luyat a bien cru tout perdre au moment de passer sous les drapeaux. « En 1988, j’ai dû faire mon service militaire. Un crève-coeur car j’avais peur de perdre ma place à la radio, qu’on me remplace. J’ai trouvé une place miraculeusement à Grenoble, dans les bureaux de la Marine. Cela me permettait après 17 heures, de foncer à la radio et j’y restais jusqu’à 23 heures, a-t-il poursuivi. Au début, ils étaient sympas avec moi, à l’Armée, mais je ne pensais qu’à la radio, et au fil du temps, ils en avaient un peu marre de moi. Et quand je devais leur demander l’autorisation de partir en semaine pour commenter des matches, ils « crisaient « un peu ! »

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