Jeannie Longo, un scandale dénoncé à la Fédération
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Publié le , mis à jour le
Plus d’une décennie après, Jeannie Longo n’a pas digéré sa non-sélection pour les Jeux de Londres, en 2012.
Jeannie Longo a sans nul doute le plus beau palmarès du cyclisme français. Pourtant, si elle cumule pas moins de 13 titres de championne du monde, l’Iséroise ne compte qu’une médaille d’or olympique, décrochée sur route lors des Jeux d’Atlanta en 1996. Un sacre auquel il faut certes ajouter deux médailles d’argent, sur route à Barcelone en 1992 et sur contre-la-montre en 1996, ainsi qu’une médaille de bronze, sur contre-la-montre en 2000 à Athènes.
A 50 ans, la triple vainqueur du Tour de France fut tout près de décrocher une nouvelle médaille lors des Jeux de Pékin, en 2008. Las, elle échoua finalement à la quatrième place. De quoi lui donner de gros regrets. « Aux Jeux de Pékin, je rate de très peu la médaille de bronze. Il faut reconnaître qu’à 50 ans, c’était un sacré défi. Encore aujourd’hui, je ressens une espèce d’amertume de ne pas avoir pu décrocher ma dernière médaille », a-t-elle ainsi confié dans les colonnes de La Tribune.
Cette participation aux Jeux de Pékin fut sa dernière, vingt-quatre ans après sa première course à Los Angeles. Jeannie Longo espérait enchaîner avec Londres en 2012. Mais la Fédération Française de Cyclisme en décida autrement. Conséquence de ses modestes résultats aux championnats de France où elle n’a pu faire mieux que 5e sur le chrono et 12e sur la course en ligne. « Les Jeux, pour moi, c’est fini », avait-elle lancé à l’arrivée.
Mais douze ans plus tard, Jeannie Longo n’a pas digéré. « J’avais dans l’idée de terminer par les JO de Londres en 2012, mais la Fédération de cyclisme a tout fait pour que je ne sois pas sélectionnable. On m’a mis des bâtons dans les roues, en somme», a-t-elle lancé, ajoutant : « Je pense que je dérangeais certains du milieu cyclisme car j’ai toujours été en avance sur l’équipement vestimentaire, sur la qualité de mes entraînements très spécifiques – particulièrement en altitude – et sur la nutrition: quand je commandais du riz complet avec des carottes et un filet d’huile d’olive, mes collègues hommes étaient les premiers à s’esclaffer. »
« Il y a toujours eu un machisme décomplexé dans ce sport, a-t-elle renchéri. Féliciter une femme pour sa médaille olympique n’était pas toujours naturel chez quelques-uns. Mais je ne suis pas une revancharde. J’ai juste démontré à tous ces machos qu’une femme était capable d’exploits dans tous les domaines. »
Jeannie Longo a sans nul doute le plus beau palmarès du cyclisme français. Pourtant, si elle cumule pas moins de 13 titres de championne du monde, l’Iséroise ne compte qu’une médaille d’or olympique, décrochée sur route lors des Jeux d’Atlanta en 1996. Un sacre auquel il faut certes ajouter deux médailles d’argent, sur route à Barcelone en 1992 et sur contre-la-montre en 1996, ainsi qu’une médaille de bronze, sur contre-la-montre en 2000 à Athènes.
A 50 ans, la triple vainqueur du Tour de France fut tout près de décrocher une nouvelle médaille lors des Jeux de Pékin, en 2008. Las, elle échoua finalement à la quatrième place. De quoi lui donner de gros regrets. « Aux Jeux de Pékin, je rate de très peu la médaille de bronze. Il faut reconnaître qu’à 50 ans, c’était un sacré défi. Encore aujourd’hui, je ressens une espèce d’amertume de ne pas avoir pu décrocher ma dernière médaille », a-t-elle ainsi confié dans les colonnes de La Tribune.
Cette participation aux Jeux de Pékin fut sa dernière, vingt-quatre ans après sa première course à Los Angeles. Jeannie Longo espérait enchaîner avec Londres en 2012. Mais la Fédération Française de Cyclisme en décida autrement. Conséquence de ses modestes résultats aux championnats de France où elle n’a pu faire mieux que 5e sur le chrono et 12e sur la course en ligne. « Les Jeux, pour moi, c’est fini », avait-elle lancé à l’arrivée.
La Fédération de cyclisme a tout fait pour que je ne sois pas sélectionnable
Mais douze ans plus tard, Jeannie Longo n’a pas digéré. « J’avais dans l’idée de terminer par les JO de Londres en 2012, mais la Fédération de cyclisme a tout fait pour que je ne sois pas sélectionnable. On m’a mis des bâtons dans les roues, en somme», a-t-elle lancé, ajoutant : « Je pense que je dérangeais certains du milieu cyclisme car j’ai toujours été en avance sur l’équipement vestimentaire, sur la qualité de mes entraînements très spécifiques – particulièrement en altitude – et sur la nutrition: quand je commandais du riz complet avec des carottes et un filet d’huile d’olive, mes collègues hommes étaient les premiers à s’esclaffer. »
« Il y a toujours eu un machisme décomplexé dans ce sport, a-t-elle renchéri. Féliciter une femme pour sa médaille olympique n’était pas toujours naturel chez quelques-uns. Mais je ne suis pas une revancharde. J’ai juste démontré à tous ces machos qu’une femme était capable d’exploits dans tous les domaines. »
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