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JO 2024, la décision qui fait scandale

JO 2024, la décision qui fait scandale
Publié le , mis à jour le

L’addition promet d’être salée. Île-de-France Mobilités (IDFM), l’organisme qui gère les transports en commun en région parisienne, a annoncé une grosse augmentation du prix des tickets de métro pendant les JO 2024. Alors que le billet unitaire est vendu 2,10€ à l’heure actuelle, il passera à… 4 euros, le temps de la compétition.

Le souhait d’IDFM ? Que les touristes qui viennent assister aux Jeux Olympiques optent pour le passe « Paris 2024 », qui permettra de se déplacer dans toute la région, pour un tarif dégressif allant de 16 euros la journée à 70 euros la semaine. Cette hausse tarifaire conséquente est justifiée par les travaux effectués sur le réseau francilien, et par l’augmentation du nombre de rames en circulation pendant les JO, où quinze millions de visiteurs sont attendus dans la capitale.

« C’est le juste prix », a plaidé Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, qui met en avant le fait qu’elle « [refuse] que ces surcoûts soient payés par les Franciliennes et les Franciliens ». Les résidents ne verront pas les tarifs de leurs abonnements augmenter pendant les JO, ce sont donc les touristes qui vont passer à la caisse, eux qui doivent déjà composer avec la hausse très importante des prix des logements pendant la quinzaine olympique.

Là où cela fait mal, c’est lorsqu’on rappelle que les organisateurs, dans leur dossier de candidature, avait promis un « accès gratuit aux transports pour les détenteurs de billets le jour de la compétition ». C’était le cas notamment à Londres en 2012. Mais selon Le Monde, c’est en fin d’année dernière que Paris 2024 a décidé de rayer de son budget les 45 millions d’euros initialement prévus pour ce poste, afin de réaliser quelques économies.

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