JO Paris 2024, ça s’annonce mal
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Il y a la polémique sur les transports en commun, qui ne seront pas prêts et effectifs comme il se doit selon la maire de Paris Anne Hidalgo ; il y a l’inquiétude grandissante quant au projet de cérémonie d’ouverture sur la Seine – un concept particulièrement compliqué à sécuriser dans une période de tensions exacerbée ; et il y a désormais la menace qui pèse sur les épreuves de surf, programmée à Tahiti.
Le président polynésien, Moetai Brotherson, laisse entendre lui-même que le site de Teahupoo pourrait renoncer à l’accueil de ces épreuves en raison d’un impact environnemental trop lourd. « Il y a eu un test qui n’a manifestement pas été bien préparé et n’a pas pu être bien conduit et a malheureusement abîmé des bouts de corail, c’est évidemment tout à fait regrettable, admet la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra. Il faut que le prochain test soit minutieusement préparé. »
Des travaux suspendus sur site
Alors que les sites de Lacanau, en Gironde, et de La Torche, dans le Finistère, se tiennent parés pour faire office d’alternative éventuelle, la ministre suscitée, sollicitée ce jour en marge d’une conférence de presse, assure qu’il n’y a « pas de plan B ». « On est sur ce chemin qui est vraiment le bon d’avoir une nouvelle tour des juges redimensionnée et qui correspond à des demandes qu’avaient faites les locaux », insiste Amélie Oudéa-Castéra. Pourtant à cette heure, les travaux d’aménagement sont bel et bien suspendus à Tahiti. Et ce avec le soutien de la Fédération internationale de surf (ISA). Une pierre supplémentaire dans le jardin du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJO).