JO Paris : Quels plans B si la Seine est trop polluée ?

En vue des épreuves de natation en eau libre et de triathlon, prévues dans le fleuve parisien pour les JO du 26 juillet au 11 août, Tony Estanguet, chef du Comité d’organisation, a exposé diverses alternatives face aux craintes liées à la pollution et à l'insalubrité de l'eau. Quelle sera la solution retenue ?
Tl;dr
- Le site de Vaires-sur-Marne est une alternative pour le marathon natation.
- La Seine est potentiellement trop polluée pour la baignade.
- Des plans de contingence sont mis en place pour le triathlon.
- Les organisateurs restent prudemment optimistes malgré la pollution.
Les épreuves de JO de Paris sous menace de pollution de la Seine
Au vu des préoccupations concernant la pollution de la Seine, qui demeure un sujet de préoccupation majeur, les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris ont annoncé qu’ils se sont tournés vers un site de réserve pour les épreuves de marathon natation.
Situé à Vaires-sur-Marne en Seine-et-Marne, ce site est normalement destiné aux épreuves de canoë et d’aviron.
État de l’eau : une problématique persistante
Tony Estanguet, qui a révélé ces informations au quotidien L’Équipe, a souligné que la qualité de l’eau de la Seine, qui devait initialement accueillir les épreuves de triathlon et d’eau libre, reste incertaine.
En raison d’une contamination bactériologique importante, la Seine a été pratiquement impraticable pour la baignade pendant presque tout le mois de juin. Malgré un récent passage en dessous des seuils de pollution définis par la directive européenne, des doutes persistent quant à la qualité de l’eau lors des épreuves.
Des mesures de précaution prises
Face à ces incertitudes, “des plans de contingence sont mis en place pour reporter les compétitions de triathlon”, a rassuré Estanguet. Ces épreuves doivent avoir lieu les 30 et 31 juillet et le 5 août. Il a en outre affirmé qu’en cas d’urgence, les règles permettent de passer à des duathlons.
Quant à l’épreuve de natation marathon prévue les 8 et 9 août, Estanguet a promis que “pour garantir aux athlètes la tenue des compétitions, nous avons instruit un site de réserve, celui de canoë et d’aviron de Vaires-sur-Marne.”
Regard confiant vers l’avenir
Malgré ces problèmes, les organisateurs maintiennent une attitude prudente mais optimiste. Suite à la publication de résultats encourageants sur le niveau de pollution de la Seine, “quatre à six fois” supérieur “au débit habituel d’été”, l’adjoint aux JO et à la Seine de la mairie de Paris, Pierre Rabadan, a estimé que ces résultats étaient “plutôt de bon augure pour la suite”.
Les organisateurs et les athlètes espèrent que cette situation difficile aboutira à une résolution positive pour ces Jeux Olympiques tant attendus.