Julia Simon flingue à tout-va !
La reine des Mondiaux, c’est elle ! Après la victoire des Bleus lors du relais mixte, Julia Simon a décroché deux nouvelles médailles d’or à Nove Mesto, en s’adjugeant le sprint et la poursuite en l’espace de trois jours. A chaque fois, elle a écœuré la concurrence, et notamment sa compatriote Justine Braisaz-Bouchet, qui doit se contenter de l’argent puis du bronze.
Le mano a mano entre les deux biathlètes des Saisies a duré jusqu’aux tirs debouts. Alors qu’elle étaient jusqu’alors au coude à coude, après avoir commis une faute chacune sur les tirs couchés, Simon a fait la différence en signant un 10/10 debout, et donc un 19/20 au total, pour ponctuer une course proche de la perfection.
Comment a-t-elle géré ce duel au sommet avec Braisaz-Bouchet ? « Je n’avais pas de plan défini dans la tête, a-t-elle expliqué au micro de La Chaîne L’Equipe. J’étais ouverte à tout et pas dans un schéma qui m’aurait fait paniquer si ça ne se passait pas comme prévu. Je me suis donc concentrée sur moi-même ! »
QUI PEUT LA DÉTRÔNER ? 👑
3 courses, 3 titres : Julia Simon est imprenable 🔥 pic.twitter.com/2VulsK5hMh
— Equipe France (@EquipeFRA) February 11, 2024
Enfin « une vraie biathlète »
Julia Simon a encore épaté au tir debout, où elle expulse les balles à la vitesse de l’éclair. C’est elle qui tire le plus vite, et en ce moment c’est aussi elle qui tire le mieux, et cela fait toute la différence. La Tricolore se sent ainsi au sommet de son art, biathlète accomplie et épanouie.
« Je suis très heureuse et fière de réussir à mettre cela en place sur des championnats du monde, savoure-t-elle. J’ai beaucoup regardé Marie Dorin-Habert, je me suis inspirée d’elle et de ses Mondiaux d’Oslo (en 2016) qui m’ont fait rêver ! Cela a été laborieux pendant plusieurs années, mais on a réussi (avec son coach de tir Jean-Paul Giachino) à me faire devenir une vraie biathlète et non plus une tireuse de ball-trap. »
