Julian Alaphilippe, la chute catastrophique
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Publié le , mis à jour le
Alors qu’il espère briller aux Jeux de Paris, Julian Alaphilippe garde un souvenir amer de sa seule participation aux JO, à Rio, en 2016.
Malgré son retour au premier plan, marqué par son succès d’étape et le Giro et confirmé par sa belle tenue au Tour de Slovaquie, Julian Alaphilippe n’aura pas la partie facile lors des Jeux de Paris, l’objectif prioritaire de cette deuxième partie de saison. Tadej Pogacar, irrésistible lors du Tour de France, Matthieu van des Poel ou Wout van Aert émargeront parmi les principaux favoris.
Absent à Tokyo, Julian Alaphilippe ne sera pas terre inconnue aux Jeux. Le coureur de la Quick-Step a en effet disputé, en 2016, les Jeux de Rio. Une course synonyme de grande frustration pour le Tricolore. A l’approche de l’arrivée, alors qu’il semblait être le coureur le plus frais parmi les coureurs de tête, Julian Alaphilippe avait en effet chuté dans une descente, voyant ses espoirs de médaille s’envoler.
A 22 ans, le natif de Saint-Amand-Montrond avait finalement dû se contenter d’une quatrième place et avait franchi la ligne le coude droit et la jambe droite en sang, et le vélo abîmé avec notamment la roue arrière voilée. Il avait terminé à une vingtaine de secondes du vainqueur, le Belge Greg Van Avermaet, qui avait devancé au sprint le Danois Jakob Fuglsang, et le Polonais Rafal Majka.
« La frustration, c’est le premier sentiment auquel on peut penser quand on arrive quatrième sur une épreuve comme les JO, avait-il soufflé à l’arrivée. On était venus ici avec une équipe vraiment motivée (avec notamment Romain Bardet et Warren Barguil) pour aller chercher le podium, voire même l’or. D’un côté, on peut être frustrés mais de l’autre on n’a aucun regret. »
« Je ne suis pas en train de me trouver des excuses mais j’ai vraiment bien chuté dans la descente, juste après Nibali, avait-il révélé alors que la scène avait échappé aux caméras de la télévision. Je suis passé, j’ai vu son vélo par terre, il était encore allongé. Et quelques virages après, c’était à moi d’aller tout droit. C’est une petite erreur technique. Ou j’allais peut-être un peu trop vite, je ne sais pas. Inconsciemment, on prend des risques, peut-être pour jouer la victoire. J’ai eu de la chance de pouvoir repartir. Faire quatrième après une chute comme ça, c’est quand même une satisfaction. »
Malgré son retour au premier plan, marqué par son succès d’étape et le Giro et confirmé par sa belle tenue au Tour de Slovaquie, Julian Alaphilippe n’aura pas la partie facile lors des Jeux de Paris, l’objectif prioritaire de cette deuxième partie de saison. Tadej Pogacar, irrésistible lors du Tour de France, Matthieu van des Poel ou Wout van Aert émargeront parmi les principaux favoris.
Absent à Tokyo, Julian Alaphilippe ne sera pas terre inconnue aux Jeux. Le coureur de la Quick-Step a en effet disputé, en 2016, les Jeux de Rio. Une course synonyme de grande frustration pour le Tricolore. A l’approche de l’arrivée, alors qu’il semblait être le coureur le plus frais parmi les coureurs de tête, Julian Alaphilippe avait en effet chuté dans une descente, voyant ses espoirs de médaille s’envoler.
A 22 ans, le natif de Saint-Amand-Montrond avait finalement dû se contenter d’une quatrième place et avait franchi la ligne le coude droit et la jambe droite en sang, et le vélo abîmé avec notamment la roue arrière voilée. Il avait terminé à une vingtaine de secondes du vainqueur, le Belge Greg Van Avermaet, qui avait devancé au sprint le Danois Jakob Fuglsang, et le Polonais Rafal Majka.
Une grosse frustration
« La frustration, c’est le premier sentiment auquel on peut penser quand on arrive quatrième sur une épreuve comme les JO, avait-il soufflé à l’arrivée. On était venus ici avec une équipe vraiment motivée (avec notamment Romain Bardet et Warren Barguil) pour aller chercher le podium, voire même l’or. D’un côté, on peut être frustrés mais de l’autre on n’a aucun regret. »
« Je ne suis pas en train de me trouver des excuses mais j’ai vraiment bien chuté dans la descente, juste après Nibali, avait-il révélé alors que la scène avait échappé aux caméras de la télévision. Je suis passé, j’ai vu son vélo par terre, il était encore allongé. Et quelques virages après, c’était à moi d’aller tout droit. C’est une petite erreur technique. Ou j’allais peut-être un peu trop vite, je ne sais pas. Inconsciemment, on prend des risques, peut-être pour jouer la victoire. J’ai eu de la chance de pouvoir repartir. Faire quatrième après une chute comme ça, c’est quand même une satisfaction. »
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