La gymnastique se modernise

Publié le , mis à jour le
La Fédération française de gymnastique a annoncé, dans un mail envoyé aux clubs, que le port du short par-dessus le justaucorps lors des compétitions était désormais autorisé.
Le courrier n’a pas encore fait grand bruit dans la sphère médiatique mais il est bien arrivé aux oreilles des gymnastes. En effet, la Fédération française de gymnastique a envoyé une lettre à la fin du mois de janvier aux clubs pour annoncer une nouvelle. D’après Le Monde, l’instance autorise désormais une athlète à porter un short par-dessus le justaucorps lors des compétitions disputées en France et ce, à partir du 20 janvier.
Cela fait donc un peu plus d’un mois que cette nouvelle règle est en vigueur et pourtant, ce courrier n’apparaît toujours pas officiellement sur le site internet de la Fédération comme le souligne Le Monde. Le quotidien indique que cette réforme s’applique à l’ensemble des disciplines (artistique, rythmique, acrobatique) où cette tenue est exigée. Pour autant, le short ne devra pas faire n’importe quelle taille. Il pourra donc être porté au-dessus du justaucorps mais devra en aucun cas dépasser dix centimètres de long à partir de l’entrejambe.
Jusqu’ici, comme l’indique Le Monde, le port du short lors des compétitions sportives était pénalisé à hauteur de 0,3 point. Les hommes, eux, n’ont jamais eu à se soucier de ce problème puisqu’ils doivent seulement porter un haut moulant sans manche avec un short ou un pantalon. Cette décision est en tout cas une vraie révolution dans ce milieu. « Certaines filles sont mal à l’aise de dévoiler leur corps, d’autant que le justaucorps peut remonter et dévoiler leurs fesses pendant les mouvements, » remarque Sandra Paulin, entraîneuse dans l’Essonne, interrogée par Le Monde.
En cas de menstruations, les athlètes pouvaient demander une dérogation aux juges mais, comme le fait remarquer Sandra Paulin, c’est aussi « avouer » qu’elles ont leurs règles à ce moment-là. Dominique Mérieux, présidente de la FFG depuis novembre 2024 et ancienne gymnaste, est satisfaite de cette avancée : « Le fait d’être une femme a pu motiver cette décision, estime la dirigeante au Monde. D’abord pour une question de sensibilité face au sujet, mais aussi parce que j’ai été moi-même pratiquante et que je connais l’inconfort que peut procurer un justaucorps. »
Le courrier n’a pas encore fait grand bruit dans la sphère médiatique mais il est bien arrivé aux oreilles des gymnastes. En effet, la Fédération française de gymnastique a envoyé une lettre à la fin du mois de janvier aux clubs pour annoncer une nouvelle. D’après Le Monde, l’instance autorise désormais une athlète à porter un short par-dessus le justaucorps lors des compétitions disputées en France et ce, à partir du 20 janvier.
Cela fait donc un peu plus d’un mois que cette nouvelle règle est en vigueur et pourtant, ce courrier n’apparaît toujours pas officiellement sur le site internet de la Fédération comme le souligne Le Monde. Le quotidien indique que cette réforme s’applique à l’ensemble des disciplines (artistique, rythmique, acrobatique) où cette tenue est exigée. Pour autant, le short ne devra pas faire n’importe quelle taille. Il pourra donc être porté au-dessus du justaucorps mais devra en aucun cas dépasser dix centimètres de long à partir de l’entrejambe.
Des athlètes soulagées
Jusqu’ici, comme l’indique Le Monde, le port du short lors des compétitions sportives était pénalisé à hauteur de 0,3 point. Les hommes, eux, n’ont jamais eu à se soucier de ce problème puisqu’ils doivent seulement porter un haut moulant sans manche avec un short ou un pantalon. Cette décision est en tout cas une vraie révolution dans ce milieu. « Certaines filles sont mal à l’aise de dévoiler leur corps, d’autant que le justaucorps peut remonter et dévoiler leurs fesses pendant les mouvements, » remarque Sandra Paulin, entraîneuse dans l’Essonne, interrogée par Le Monde.
En cas de menstruations, les athlètes pouvaient demander une dérogation aux juges mais, comme le fait remarquer Sandra Paulin, c’est aussi « avouer » qu’elles ont leurs règles à ce moment-là. Dominique Mérieux, présidente de la FFG depuis novembre 2024 et ancienne gymnaste, est satisfaite de cette avancée : « Le fait d’être une femme a pu motiver cette décision, estime la dirigeante au Monde. D’abord pour une question de sensibilité face au sujet, mais aussi parce que j’ai été moi-même pratiquante et que je connais l’inconfort que peut procurer un justaucorps. »
Publicité