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Laurent Luyat, un licenciement à France TV qui change tout

Laurent Luyat, un licenciement à France TV qui change tout
Publié le , mis à jour le
Si France Télévisons n’a pas encore dévoilé son dispositif pour les Jeux Olympiques, il ne fait aucun doute que Laurent Luyat sera l’un des visages de ces JO sur le service public. Le Grenoblois, qui officiera au préalable comme chaque année lors de Roland-Garros et le Tour de France, est attendu pour être l’un des fils rouges en plateau, au même titre que Matthieu Lartot.Laurent Luyat est rompu à l’exercice. Un an seulement après sa titularisation au sein du service des Sports de France Télévisions, il fut d’ailleurs l’un des présentateurs des Jeux de Sydney en 2000. Mais alors qu’il devait se contenter de la tranche de nuit, il avait connu une promotion express comme il l’a raconté dans un entretien accordé à Interview Sport.

"Il ne restait donc plus que moi pour faire seize heures d’antenne !"

« Patrick Chêne, directeur du service des Sports à ce moment-là, m’a sélectionné pour les JO de Sydney. Il a décidé en janvier que j’allais être l’un des trois présentateurs, avec Gérard Holtz et Pierre Sled. Il était prévu que je m’occupe de la tranche correspondant à la nuit en France (de 23h à 5h du matin). Puis Charles Biétry a remplacé Patrick Chêne et il a choisi de se séparer de Pierre Sled. Et en juin, Gérard Holtz a accepté de présenter le Journal de 13 heures de France 2 à la rentrée », a-t-il ainsi expliqué.« Il ne restait donc plus que moi pour faire seize heures d’antenne ! Finalement, Christophe Josse est entré dans le service et on a présenté les JO à deux. On a effectué chacun huit heures par jour, en alternance par période de quatre heures. J’ai donc directement débuté sur les JO, mais il n’était pas prévu que je m’occupe des tranches phares », a-t-il poursuivi avant de se remémorer ses meilleurs souvenirs olympiques. Et les Jeux de 2000 en font clairement partie.« Il y a bien sûr les JO de Sydney, car c’étaient mes premiers. Je me suis retrouvé à l’autre bout du monde. Je n’avais pas eu l’occasion de beaucoup voyager dans le travail auparavant et je me suis retrouvé en Australie à effectuer huit heures d’antenne tous les jours. J’étais émerveillé ! », a-t-il raconté, ajoutant: « J’ai toujours eu conscience de la chance que j’aie, venant d’une ville loin de Paris (Grenoble), sans aucun piston. Il y a certes de la volonté pour y arriver, mais il y a aussi un petit côté miraculeux ! » 
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