Le gros coup de gueule de Thierry Henry
Publié le , mis à jour le
L’ancien sélectionneur de l’équipe de France olympique ne comprend pas que le staff technique n’ait pas reçu de médaille durant les Jeux Olympiques.
Malgré la défaite concédée en finale face à l’Espagne, Thierry Henry garde un souvenir impérissable de l’aventure vécue aux Jeux Olympiques à la tête des Bleuets. A tel point qu’il place cette deuxième place aux JO devant le sacre des Bleus à la Coupe du monde en 1998.
« « À titre personnel, les JO dépassent tout pour la simple raison que mes enfants étaient présents dans les tribunes, a-t-il ainsi confié dans une interview à GQ. Ils avaient beau avoir vu des vidéos et des images de 1998 et de 2000, je n’avais pas pu partager de telles émotions avec eux et avec mon pays. Après le coup de sifflet final contre l’Espagne, le compétiteur que je suis était dégoûté de ne pas ramener l’or à la Team France, mais en voyant mes enfants heureux dans les tribunes, j’ai réalisé que c’était beau ce qu’on avait fait. »
Pour autant, ce souvenir est teinté d’amertume. La faute à l’absence de médaille pour les entraîneurs et tout le staff technique. « Pour être honnête, je trouve que ça va à l’encontre de l’esprit olympique. Pourquoi les coaches de Léon Marchand et de Teddy Riner n’ont-ils pas eux non plus reçu de médailles ? », s’est-il demandé.
« C’est la récompense d’un groupe avec ses joueurs, mais aussi celle de leur préparateur physique, leur assistant, leur médecin et leurs kinés, couchés à 4 heures du matin puis levés à 8 heures. Eux n’ont pas les mêmes salaires que les joueurs et méritent aussi une médaille, a-t-il insisté. Depuis le début de la compétition, on s’est répété : ’’on est ensemble’’, et à la fin on ne l’était pas. »
Malgré la défaite concédée en finale face à l’Espagne, Thierry Henry garde un souvenir impérissable de l’aventure vécue aux Jeux Olympiques à la tête des Bleuets. A tel point qu’il place cette deuxième place aux JO devant le sacre des Bleus à la Coupe du monde en 1998.
« « À titre personnel, les JO dépassent tout pour la simple raison que mes enfants étaient présents dans les tribunes, a-t-il ainsi confié dans une interview à GQ. Ils avaient beau avoir vu des vidéos et des images de 1998 et de 2000, je n’avais pas pu partager de telles émotions avec eux et avec mon pays. Après le coup de sifflet final contre l’Espagne, le compétiteur que je suis était dégoûté de ne pas ramener l’or à la Team France, mais en voyant mes enfants heureux dans les tribunes, j’ai réalisé que c’était beau ce qu’on avait fait. »
"Pour être honnête, ça va à l’encontre de l’esprit olympique"
Pour autant, ce souvenir est teinté d’amertume. La faute à l’absence de médaille pour les entraîneurs et tout le staff technique. « Pour être honnête, je trouve que ça va à l’encontre de l’esprit olympique. Pourquoi les coaches de Léon Marchand et de Teddy Riner n’ont-ils pas eux non plus reçu de médailles ? », s’est-il demandé.
« C’est la récompense d’un groupe avec ses joueurs, mais aussi celle de leur préparateur physique, leur assistant, leur médecin et leurs kinés, couchés à 4 heures du matin puis levés à 8 heures. Eux n’ont pas les mêmes salaires que les joueurs et méritent aussi une médaille, a-t-il insisté. Depuis le début de la compétition, on s’est répété : ’’on est ensemble’’, et à la fin on ne l’était pas. »
Publicité
