Le gros ras-le-bol de Léon Marchand, prêt à arrêter !
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Déjà entré au panthéon du sport français grâce à ses trois titres décrochés à Paris, Léon Marchand a pourtant failli tout arrêter il y a seulement quatre ans.
Léon marchand est un nageur heureux. Après son titré décroché dimanche sur le 400m quatre nages, le nageur toulousain a ajouté deux nouvelles médailles d'or, mercredi, sur le 200m papillon puis sur le 200m brasse. Un exploit historique. Et l’élève de Bob Bowman n’en a pas fini. Vendredi il tentera en effet de décrocher un nouveau titre sur le 200m quatre nages et samedi, il sera l’un des maillons forts du relais 4x100m quatre nages.
Devenu, depuis deux ans, le meilleur nageur du monde, Léon Marchand a pourtant failli tout arrêter il y a… quatre ans. Conséquence d’un sévère burn-out. « Il m’a contacté, il était dans l’impasse, à deux doigts d’arrêter, racontait l’année dernière Thomas Sammut, son préparateur mental depuis 2020. Il a pu se mettre une pression de résultats. A un moment, c’est ultra-fatigant nerveusement. La performance doit tourner autour de l’individu, en fonction de sa personnalité. »
Léon Marchand n’est pas le premier nageur à être en proie à de tels tourments. Avant lui, Michael Phelps, Caeleb Dressel ou Adam Peaty ont eux aussi souffert de dépression. Pour autant, le Français refuse de suivre le chemin tracé par l’homme aux 28 médailles olympiques. « Michael [Phelps], lorsqu’il nageait avec Bob [Bowman], il ne faisait que ça. Un peu comme ce qu’on a fait lors d’un stage: manger, dormir, récupérer, tout le temps, racontait Léon Marchand l’été dernier. J’ai désormais un bon équilibre entre mes potes que je voyais tous les jours, mes cours et l’entraînement. »
« Il faut arrêter avec le modèle du sportif qui doit aller au lit à 21 heures, dormir 9 heures et ne jamais boire d’alcool, expliquait à cet effet Thomas Sammut. On peut être sérieux et mettre des "process" en place selon les besoins du moment. Il faut arrêter de croire que les athlètes de haut niveau sont des machines. C’est le rêve des entraîneurs d’avoir des sportifs avec la même motivation à chaque entraînement, mais c’est complètement utopique. Aujourd’hui encore, il y a des techniciens qui sont rassurés car leur nageur a fait le même kilométrage que les autres. Ils ont la crainte de l’échec, d’être les vilains petits canards. »
Léon marchand est un nageur heureux. Après son titré décroché dimanche sur le 400m quatre nages, le nageur toulousain a ajouté deux nouvelles médailles d'or, mercredi, sur le 200m papillon puis sur le 200m brasse. Un exploit historique. Et l’élève de Bob Bowman n’en a pas fini. Vendredi il tentera en effet de décrocher un nouveau titre sur le 200m quatre nages et samedi, il sera l’un des maillons forts du relais 4x100m quatre nages.
Devenu, depuis deux ans, le meilleur nageur du monde, Léon Marchand a pourtant failli tout arrêter il y a… quatre ans. Conséquence d’un sévère burn-out. « Il m’a contacté, il était dans l’impasse, à deux doigts d’arrêter, racontait l’année dernière Thomas Sammut, son préparateur mental depuis 2020. Il a pu se mettre une pression de résultats. A un moment, c’est ultra-fatigant nerveusement. La performance doit tourner autour de l’individu, en fonction de sa personnalité. »
Avant lui, Phelps, Dressel ou Peaty
Léon Marchand n’est pas le premier nageur à être en proie à de tels tourments. Avant lui, Michael Phelps, Caeleb Dressel ou Adam Peaty ont eux aussi souffert de dépression. Pour autant, le Français refuse de suivre le chemin tracé par l’homme aux 28 médailles olympiques. « Michael [Phelps], lorsqu’il nageait avec Bob [Bowman], il ne faisait que ça. Un peu comme ce qu’on a fait lors d’un stage: manger, dormir, récupérer, tout le temps, racontait Léon Marchand l’été dernier. J’ai désormais un bon équilibre entre mes potes que je voyais tous les jours, mes cours et l’entraînement. »
« Il faut arrêter avec le modèle du sportif qui doit aller au lit à 21 heures, dormir 9 heures et ne jamais boire d’alcool, expliquait à cet effet Thomas Sammut. On peut être sérieux et mettre des "process" en place selon les besoins du moment. Il faut arrêter de croire que les athlètes de haut niveau sont des machines. C’est le rêve des entraîneurs d’avoir des sportifs avec la même motivation à chaque entraînement, mais c’est complètement utopique. Aujourd’hui encore, il y a des techniciens qui sont rassurés car leur nageur a fait le même kilométrage que les autres. Ils ont la crainte de l’échec, d’être les vilains petits canards. »
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